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Johan Vande Lanotte pourrait fermer le Crioc. S'il prenait la décision de ne pas le faire, le Centre de recherche et d'information des organisations de consommateurs ne pourrait, quoi qu'il en soit, plus mener d'études scientifiques. La décision du ministre fédéral en charge de la Protection des consommateurs devrait dépendre de la réforme à venir des services de médiation fédéraux.
Pour rappel, le mois dernier le Conseil D'Administration du Crioc licenciait son directeur, Marc Vandercammen, lui reprochant d'être sorti de son devoir de réserve en se félicitant des résultats assez favorables d'une double enquête indépendante menée sur sa gestion des ressources humaines et sur la crédibilité des études scientifiques menées par l'organisme. "Le rapport est critique, mais n'est pas accablant", souligne le ministre. "Le Crioc a, selon moi, visé trop haut, a trop voulu publier, et a mené trop de recherches. La conséquence, c'est que la qualité en a pâti". Mais Johan Vande Lanotte continue de s'interroger sur la nécessité de maintenir l'institution. "Si dans le cadre de cette réforme nous ne pouvons aboutir à un Institut fédéral du consommateur, il faudra alors voir qui va exercer ces diverses fonctions. Toute la question est de savoir si celles-ci devront être assumées pas un institut séparé ou un service intégré", explique le ministre.
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