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Moins de dix producteurs belges sont actifs sur le marché du foie gras, essentiellement destiné au marché intérieur. Alors que la demande est croissante, la pression médiatique autour de l’interdiction de production affaiblit le secteur.
A l’échelle européenne, seulement cinq pays produisent du foie gras. Il y a bien évidemment la France, de loin numéro un en termes de production, suivi par des pays comme la Hongrie, l’Espagne et la Bulgarie. La Belgique, en tant que cinquième pays producteur, fait quasi office de petit poucet avec moins de 1% des parts de marché en Europe, qui produit 23.000 tonnes par an. Le Belge produit peu mais consomme beaucoup, c’est même le deuxième plus grand consommateur au monde avec 100 grammes par an par habitant, bien évidemment derrière la France. Mais qu’est-ce qui distingue le foie gras belge ? “Je dirais que le foie gras belge se distingue par ses grandes exigences de qualité”, estime Thibaut Petit, responsable des foies gras d’Upignac, plus gros producteur de foie gras en Belgique avec des références distribuées chez Delhaize, Intermarché et Colruyt. “En Belgique, on vend plus généralement du fois gras sous vide, alors qu’en France il est généralement pasteurisé, vendu dans des bocaux.” L’autre particularité du foie gras belge, c’est qu’il s’agit d’élevages de canard et non d’oie. Un canard est élevé durant environ 90 jours et est gavé durant environ deux semaines, à raison de deux fois par jour, période durant laquelle il est généralement nourri uniquement de maïs cuit.
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