Plus Les enseignes électro testent le marché du reconditionnement
- Les retailers belges testent timidement le "reconditionnement"
- Le smartphone est l’article le mieux vendu
- Le business model semble toutefois très fragile
Back Market, Amazon renewed ou même Apple. Des plateformes spécialisées aux sites e-commerce grand public, nombreux sont désormais les entreprises actives dans la vente d’appareils reconditionnés.
Les appareils reconditionnés, ce sont tout simplement des appareils utilisés ou même endommagés (vitre cassée, circuits cassés, etc.) remis en circulation après un passage par la case réparation. Au niveau mondial, ce marché atteindrait déjà 50 milliards de chiffres d’affaires annuels (découvrez par ailleurs une étude du marché de la seconde main en Belgique, développée par Gondola Academy). Ce chiffre, en croissance continue, commence à peser un certain poids, bien que très minoritaire en comparaison à la vente d’appareils neufs. Face à cet engouement et surtout à la concurrence des pures players, les enseignes belges électro "classiques" ont elles aussi décidé de se lancer dans ce business. On ne parle pas ici de Cash Converters, mais bien des grandes enseignes comme Coolblue, Vanden Borre ou encore Krëfel. Coolblue propose par exemple depuis 2016, via sa section "Deuxième chance", des articles retournés ou échangés par des clients. Il s’agit d’une version soft du reconditionnement, tout simplement car les appareils arrivent quasi neufs dans les mains de Coolblue, qui les revend à un prix légèrement inférieur. Des enseignes comme Vanden Borre et la Fnac, qui appartiennent toutes les deux au même groupe, proposent quant à elle des objets reconditionnés, mais force est de constater que l’offre est limitée. L’enseigne Krëfel teste quant à elle depuis un an le reconditionnement en proposant des smartphone "refurbished" (reconditionnés en anglais), via un partenaire, Recommerce, qui s’occupe des réparations. "Il s’agit d’un test, pour l’instant uniquement appliqué avec la vente de smartphones", souligne Barbara Malengreaux, responsable communication pour Krëfel. "Nous allons voir ensuite s’il est intéressant de développer ce service pour d’autres produits. Il est toutefois trop tôt pour donner déjà des conclusions de ce test."
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