#2 Le Covid-19 continue d'avoir un immense impact sur nos achats. Pour la deuxième fois consécutive, les dépenses en aliments frais ont été plus élevées qu'avant la crise, selon les chiffres du VLAM. Découvrez les résultats par catégorie dans notre série. Aujourd’hui : les fruits et légumes.
L’augmentation des dépenses alimentaires est aussi favorable à la vente de fruits et légumes dans le retail. Les légumes frais ont affiché une hausse de 4,6% dans la période juillet 2020 - juin 2021. Le prix des légumes frais étant resté quasiment stable, les dépenses en légumes ont augmenté de 4,5%. Dans le top dix, les choux-fleurs, qui étaient nettement moins chers, ont enregistré d’excellents résultats (+ 16% en volume). Le ‘chicon’, notre fierté nationale, est passé à 3 kg par habitant avec ses 3% d’augmentation. La ‘tomate’ reste le numéro un dans le panier de légumes, immédiatement suivie par la carotte. Au cours de la période juillet 2020 - juin 2021, le Belge a acheté en moyenne 40 kg de légumes frais et y a consacré 113 euros.
Les achats de fruits frais n’ont augmenté que d’un demi-pourcent. Les fruits frais étant en moyenne 2% plus chers, les dépenses en fruits ont dès lors affiché une hausse de 2,5%. Si la banane reste numéro un dans le panier de fruits, elle est suivie de près par la pomme (+ 1% en volume par habitant). La Jonagold reste de loin la variété de pommes la plus importante (37% de part en volume). Les fraises n’ont pas réussi à égaler le succès du premier confinement et ont reculé de 6% en volume. Mais, plus chères, elles ont entraîné des dépenses comparables. La vente de poires a augmenté de 3% en volume et de 7% en dépenses. Au cours de la période juillet 2020 - juin 2021, le Belge a acheté en moyenne 44,8 kg de fruits frais pour 132 euros. On n’a observé que peu de changements en termes de distribution sur le marché des fruits et légumes. Avec 45% de part de marché, la ‘DIS 1’ reste un solide leader du marché, bien qu’elle doive céder un peu de terrain au hard discount (26% de part de marché). Le supermarché de proximité arrive en troisième position avec 15% de part de marché. Le marché traditionnel va de nouveau mieux après le confinement et passe de 3 à 4% de part de marché.
Gondola Magazine
Cet article a été publié dans l'édition de novembre/décembre du Gondola Magazine. Curieux de lire d'autres articles ? Abonnez-vous vite !