
Ben & Jerry's
Ben & Jerry's
Ben & Jerry’s accuse sa maison mère d’avoir licencié son CEO, Dave Stever, pour son activisme politique. De plus, la marque accuse Unilever d’avoir violé l’accord de fusion en évinçant son CEO sans avoir eu l’approbation du conseil d’administration.
La saga continue. La marque de glace Ben & Jerry’s, dirigée par un conseil d’administration indépendant, ajoute une nouvelle accusation contre sa maison mère Unilever. Ben & Jerry’s accuse Unilever d’avoir licencié son CEO, Dave Stever, en raison de ses positions politiques. De plus, Ben & Jerry’s accuse Unilever d’avoir violé l’accord de fusion en évinçant son CEO sans avoir eu l’approbation du conseil d’administration. Dans une plainte modifiée déposée mardi à New York, les avocats de Ben & Jerry’s ont déclaré que cette révocation du CEO va à l’encontre des règles mises en place suite à la fusion avec Unilever en 2000. L'action en justice indique qu'Unilever a motivé le renvoi de Dave Stever à cause de son engagement envers la mission sociale de Ben & Jerry's et l'intégrité de la marque plutôt que par de véritables préoccupations concernant ses performances. En novembre dernier, Ben & Jerry’s avait déposé plainte contre Unilever parce que cette dernière lui interdisait de prendre position sur le cessez-le-feu à Gaza. En janvier, Ben & Jerry’s y a ajouté une nouvelle accusation : la censure par le groupe de ses prises de positions (concernant l’avortement, le changement climatique, les soins de santé, le salaire minimum) face à l’administration Trump.
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