Plus L’offre en poissons frais fait chuter les prix
- Les secteur de la pêche belge est toujours en activité
- Vu la baisse de la demande, les prix de gros chutent
- Les prix en magasin, par contre, n'ont pas changé
Laura Ferreira Porto
Laura Ferreira Porto
Le secteur belge de la pêche fonctionne, certes avec quelques bateaux et pêcheurs en moins, mais il tourne toujours. On en veut pour preuve l’offre aux criées de Zeebruges et d’Ostende.
Chaque jour, de grandes quantités de sole, de plie et d'autres poissons sont proposés à la vente aux deux criées belges. Si l'offre reste conséquente, la demande n’est malheureusement plus au rendez-vous. La fermeture des restaurants, des hôtels et des écoles entraîne une baisse conséquente de la demande. Dans les supermarchés aussi, l’offre doit être adaptée à la nouvelle demande des consommateurs. "Nous avons par exemple arrêté la poissonnerie en libre service dans nos quarante hypermarchés Carrefour", explique à Gondola Gilbert Vanderlinden, acheteur de poissons frais pour tous les magasins Carrefour. "Cela s’explique notamment par la volonté du client : il préfère désormais le poisson emballé. Par ailleurs, le personnel se concentre sur d’autres tâches dans le magasin. Mon rôle est d’acheter du poisson frais mais il faut avouer que je n’en commande quasi plus. 90% des produits qui sont achetés à la criée de Zeebruges, au nom de Carrefour, sont préemballés par des prestataires et distribués dans les différents magasins. J’achète de la sole, de la plie et du cabillaud et du saumon frais, donc non emballés, car certains magasins, les hyper notamment, font de l’emballage sur place. »
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