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Pour finir, les magasins non essentiels qui travaillent sur rendez-vous n'auront pas droit au double droit passerelle. C'est ce qu'a annoncé hier David Clarinval (MR), ministre fédéral des indépendants.
La confusion règne dans le secteur des magasins non essentiels. Lors de l'annonce des nouvelles mesures sanitaires la semaine dernière, le ministre des indépendants David Clarinval a annoncé que les magasins non essentiels qui ne travaillent que sur rendez-vous ou via click&collect en mars et avril ont encore droit au double droit passerelle, qui est le revenu de remplacement des indépendants. On parle de "double droit passerelle" car il permet de couvrir les coûts fixes du magasin. Le message a maintenant changé. Hier, le ministre a annoncé que les magasins qui travaillent sur rendez-vous sont considérés comme ouverts et n'ont donc droit qu'à l'indemnité unique. Toutefois, ils doivent être en mesure de démontrer que leur chiffre d'affaires est inférieur d'au moins 40 % au niveau normal. En revanche, les indépendants qui, pour des raisons pratiques, ne peuvent pas travailler sur rendez-vous mais uniquement par le biais de livraisons, ont droit à la double période de transition.
La nouvelle annonce du ministre Clarinval essuie de nombreuses critiques. Fashion Union réagit avec une profonde indignation. "Non seulement financièrement, mais aussi humainement, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Financièrement, l'industrie de la mode ne peut plus faire face et de nombreux entrepreneurs sont émotionnellement épuisés et proches du désespoir. La nouvelle mesure signifie que nous nous dirigeons vers une troisième saison encore pire que les deux dernières", déclare Isolde Delanghe, directrice de Mode Unie. "Nous prévoyons que le commerce de détail indépendant de la mode terminera le mois d'avril avec une perte de 60% des ventes." Et le Syndicat neutre des travailleurs indépendants réagit également avec consternation. Selon eux, ce retour en arrière est "un coup de poignard dans le dos" pour tous les indépendants concernés.
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