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Les caisses automatiques et hygiéniques sont clairement en croissance auprès des commerces alimentaires locaux. Les caisses traditionnelles sont de plus en plus souvent remplacées par des caisses grâce auxquelles le client ne doit plus donner d’argent au commerçant mais introduire directement ses billets et pièces dans la machine elle-même. D’une enquête du SNI, il ressort que 6% des boulangers, bouchers et autres commerces alimentaires disposent d’une telle caisse.
Celui qui se rend régulièrement chez le boulanger ou le boucher du coin l’a certainement déjà vue : la caisse automatique et hygiénique qui fait en sorte que le commerçant ne soit plus en contact direct avec la monnaie ou les billets tendus par le client. Le client les dépose simplement directement dans la caisse et celle-ci lui rendra la monnaie si nécessaire. Actuellement, 6% des bouchers, boulangers et autres commerces alimentaires disposent d’une telle caisse, selon un sondage du SNI, auprès de 426 commerces alimentaires.
La croissance de ces caisses est rapide. Les fabricants de ces caisses ont vu les ventes augmenter de 60 à 70% en deux ans. Pourtant, une telle caisse coûte cher. Là où il faut débourser environ 5.000 euros pour une caisse traditionnelle, la facture peut s’élever jusqu’à 15.000 euros en moyenne pour une caisse hygiénique.
Les caisses automatiques et hygiéniques sont un phénomène récent. Il y a 3 à 4 ans d'ici, elles étaient en effet pour ainsi dire inconnues du grand public. Cette caisse a, en plus de l’aspect hygiène, de nombreux autres avantages : elle permet d’économiser du temps en cas de forte affluence, évite les erreurs lors du rendu de monnaie et permet d’éviter des vols commis par le personnel. « Sachant que 4 vols sur 10 subis par un magasin est le travail d’un membre du personnel, cet argument n’est pas à prendre à la légère », souligne Christine Mattheeuws, la présidente du SNI.
Pour le SNI, la sécurité est en effet l'avantage le plus important de ce type de caisses. « Une caisse automatique rend les vols impossibles », signale la présidente du SNI. « Les vols commis par les collaborateurs sont souvent un problème sous-jacent. Pourtant, le butin des vols commis par le personnel peut être 10 à 14 fois plus élevés que le butin d’un vol commis par un client, puisque les collaborateurs peuvent commettre leurs vols sur une plus longue période. » Ensuite, de tels systèmes de caisse ne peuvent être ouverts en un tour de main, ce qui peut dissuader les braqueurs potentiels. Ils veulent obtenir leur butin le plus rapidement possible et ce n’est pas simple avec une telle caisse.
Foto: Gunnebo Safepay
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