+ Plus Longread Pour « la journée de la femme », les stéréotypes sont de sortie

Hier, 8 mars 2021, avait lieu la journée internationale DES DROITS (précision nécessaire) des femmes. Pour l’occasion, le marketing s’en est donné à cœur joie et s’est habillé, à l’instar de Lidl ou de Delhaize via son partenariat avec ThinkPinkBelgique, aux couleurs de l’égalité… en rose, bien entendu !

La journée internationale des droits des femmes (ou de lutte pour les droits des femmes), communément réduite à « la journée de la femme », fut l’occasion idéale de mettre la gente féminine à l’honneur et de réaliser publiquement 'la bonne action du mois'. Presque devenu une célébration commerciale comme la fête des mères, des pères ou encore la Saint-Valentin, il est opportun de rappeler que : non les femmes n'attendent pas qu'on leur souhaite une 'bonne fête'. Il est donc grand temps de mettre les fleurs, chocolats et autres réductions sur les parfums pour l'occasion au placard, et de se concentrer sur la réelle signification de cette journée, à savoir : le combat quotidien des femmes ET des hommes pour l'égalité des genres. La pratique, parfois encore maladroitement basée sur des stéréotypes, rappelle la présence omniprésente dans notre société d’une communication et d’un marketing sexué. En effet, depuis que les femmes représentent des acteurs économiques à part entière (et ne dépendent donc plus de l’apport financier de leur mari), elle sont devenues un moyen non-négligeable d’acquérir des parts de marché. La publicité, alors axée du côté des chefs de famille, évolue vers un ‘gender marketing’ qui s’adresse désormais principalement à la clientèle féminine.