#1 Les produits de la chocolaterie Meurisse, de la moutarderie Bister et des Savonneries Bruxelloises auraient pu disparaître à jamais des rayons. C’était sans compter sur l’audace de jeunes entrepreneurs belges. Pourquoi ont-ils choisi de reprendre une marque belge et ont-ils la recette du succès ? Découvrez ces 3 histoires chaque vendredi en commençant aujourd'hui par : les Savonneries Bruxelloises.

Les Savonneries Bruxelloises, plus grande savonnerie artisanale de Belgique, auraient pu tomber définitivement dans l’oubli sans l’engouement de Maxime Pecsteen et Maxime de Villenfagne. “En janvier 2020, j’ai visité un peu par hasard l’entreprise, située à Laeken près de Tour et Taxis”, évoque Maxime Pecsteen. “Je suis littéralement tombé sous le charme du bâtiment et des odeurs de savon. Les anciens propriétaires des Savonneries, dont l’entreprise est en activité depuis 1926, souhaitaient arrêter. J’étais alors chargé de l’expansion de la brasserie Brussels Beer Project à l’international. Mon idée n’était pas forcément de reprendre une entreprise, mais j’y voyais un vrai défi. J’ai toujours été passionné par le fait de développer un lieu de production dans la capitale, qui a été fort désindustrialisée ces dernières décennies. Notre défi était d’amener Les Savonneries Bruxelloises au 21ème siècle. J’estime qu’un jeune entrepreneur ne doit pas forcément fonder une start-up.” 

Savonneries Bruxelloises

Spécialisées dans les savons haut de gamme, Les Savonneries Bruxelloises se centrent sur le marché B2B, en marque propre ou à façon. On les retrouve un peu partout en Belgique dans des commerces haut de gamme, des hôtels, etc. Pour assurer une continuité, les deux entrepreneurs ont gardé le staff actuel (7 à 8 personnes), dont un maitre savonnier actif depuis 45 ans dans la Maison, et sont parfois épaulés par les anciens gérants. Les défis en 2021 ne manquent pas : relancer les ventes dont la crise a fait perdre la moitié des clients (à cause de la fermeture des hôtels et restaurants), développer la communication digitale et poursuivre l’expansion sur le marché national et international. “Nous souhaitons garder un ratio de 30 % de ventes au niveau national et 70 % d’exportations. Nous avons récemment lancé le shampoing solide, nous pensons que cette petite tendance est amenée à se développer dans les prochaines années. Nous sommes également intéressés de rentrer dans la grande distribution.”

Gondola Magazine

Cet article a été publié dans l'édition de mars du Gondola Magazine. Curieux de lire d'autres articles ? Abonnez-vous vite !

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