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Le gouvernement fédéral a annoncé aujourd’hui un accord sur le budget et sur le “tax-shift”. FEVIA, la fédération de l’industrie alimentaire, approuve la baisse de la contribution patronale à 25% ou des mesures destinées à stimuler le R&D et le travail de nuit et en équipe. Elle craint en revanche que l’instauration d’une « taxe santé » nuise à la compétitivité des entreprises belges et à l’emploi.
FEVIA souligne que l’industrie alimentaire plaide depuis des années pour une approche de l’obésité via une politique intégrée en matière de santé où toutes les parties – l’industrie alimentaire également – prendraient leurs responsabilités. Mais elle considère que la taxe santé annoncée aujourd’hui ressemble à une mesure budgétaire plutôt qu’à un moyen susceptible de faire adopter par les consommateurs belges un mode de vie plus sain. Le secteur demande donc une clarification rapide sur la portée et l’impact de la mesure.
FEVIA note aussi que par le passé, l’introduction de telles taxes dans d’autres pays a échoué, souvent à cause d’un comportement de substitution : les consommateurs achètent des variantes moins chères des mêmes produits. Dans une économie ouverte telle qu’en Belgique, les achats transfrontaliers réduiraient aussi la portée d’une telle taxe. Son effet le plus sûr, selon la Fédération, serait de nuire à la compétitivité des entreprises alimentaires belges.
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