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Le PDG d'Unilever, Paul Polman, prévoit une année difficile et jalonnée de défis. En effet, le numéro deux mondial des biens de grande consommation anticipe un relâchement de la demande en Europe, aux Etats-Unis et dans les pays émergents. Si les ventes du groupe ont crû de 11,5% l'an passé au sein des marchés émergents, celles-ci ont en effet légèrement faibli au dernier trimestre. "Nous nous attendons à ce que l'environnement macroéconomique reste difficile en 2012 et que les obstacles sur le coût des matières premières persistent, bien qu'à un degré moindre qu'en 2011", explique Monsieur Polman. En Europe et aux Etats-Unis, Unilever a fait face à la perte de confiance des ménages et à une croissance nulle au dernier trimestre. Unilever a cependant résisté à la crise, connaissant la plus forte croissance parmi les groupes de grande consommation.
Le groupe a généré 46,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires, soit +5%, pour atteindre un résultat net stable à 4,25 milliards d'euros. Cette progression serait essentiellement due à des hausses de prix (+4,8%) et des volumes (+1,6%). Unilever a accéléré ses ventes en déodorants, avec 40% du marché notamment grâce au déploiement mondial de Dove pour hommes et la relance de Rexona. Le groupe qui a également progressé en soins de la maison avec +8,1%, promet d'améliorer sa position dans le thé (Lipton). Les analystes tablent aujourd'hui sur une croissance d'environ 5% pour Unilever en 2012.
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