Série Vlam : les achats de viande ont augmenté de 5% en 2020

#4 Selon le Vlam, en raison de la fermeture obligatoire du secteur Horeca, du télétravail ou encore des bulles restreintes, les dépenses en produits alimentaires frais ont augmenté de 22% au deuxième trimestre 2020, par rapport à la même période l'année dernière. Pendant 8 jours, découvrez l’évolution de différentes catégories. Aujourd’hui : la viande.

L'effet corona est également perceptible dans la catégorie de la viande. La tendance à la baisse de ces dernières années, qui était déjà moins prononcée au cours des deux dernières années, s'est transformée en une augmentation. Les achats totaux de viande (y compris la volaille et la viande congelée) ont augmenté de 5% entre juillet 2019 et juin 2020, par rapport à la même période l'année précédente. Ils s'élèvent désormais à 27,8 kg par habitant. La part en volume de la viande rouge par rapport à la volaille, au poisson et aux substituts de viande a également augmenté au cours du deuxième trimestre 2020, mais sur l'ensemble de la période juillet 2019-juin 2020, nous constatons une diminution en faveur de la volaille, car le poulet a augmenté plus que la viande. Dans le panier de la viande, du poisson et de la volaille, la part de la viande se stabilise à 54%, celle de la volaille à 30 % et celle du poisson, des mollusques et des crustacés fluctue entre 14 et 15%. Les substituts de viande restent modestes, avec une part de marché de 1%, mais ils sont en augmentation.

Viande rouge fraîche

La consommation à domicile de viande rouge fraîche était de 4,9 kg par habitant au deuxième trimestre 2020, contre seulement 4,0 kg par habitant au deuxième trimestre 2019 (+ 23%). Pour la période totale allant de juillet 2019 à juin 2020, cela représente une augmentation de 4%, soit 17,4 kg par habitant. On constate cette croissance au deuxième trimestre 2020 pour les différents types de viande : bœuf + 21%, veau + 17%, porc + 21% et même les mélanges de viande + 30%. Pour la période juillet 2019 - juin 2020, cela se traduit également par des augmentations pour la viande bovine et les mélanges de viande. Pour le veau, on constate une stabilisation et pour le porc, une diminution due aux autres trimestres plus faibles. Au deuxième trimestre, le hard discount, les bouchers et le circuit court en particulier ont mieux performé. Sur l'ensemble de la période juillet 2019 - juin 2020, le hard discount signe la meilleure croissance : de 14,9% de part de volume, il passe à 17%.

Volaille, lapin et gibier

Les achats pour la consommation domestique de volaille et de gibier frais sont passés de 8,4 à 9 kg par habitant. Pour le gibier, la croissance a été de 10% et pour le poulet de 7%. La consommation de volaille est la plus élevée en Flandre et chez les jeunes célibataires et les familles avec enfants. La consommation de poulet au cours de la période passée était de 8,45 kg par habitant. Dans le segment du poulet, l'importance du ‘poulet en morceaux’ (poulet transformé) continue sa croissance au détriment du poulet rôti et du poulet congelé. Dans la catégorie ‘poulet en morceaux’, les filets de poulet (naturels et marinés) sont de plus en plus nombreux. Après avoir atteint un sommet en 2018, la part du poulet biologique diminue pour atteindre 1,4% en volume. DIS 1 reste le principal canal d'achat de poulet avec une part de volume de 37%, mais le hard discount gagne du terrain et détient 32% du volume du marché. Le boucher se maintient avec une part de volume de 9%.

La consommation domestique de lapin s'est stabilisée à 0,19 kg par habitant avec une fréquence d'achat de 1,9 fois par an. Cependant, la consommation de lapin a augmenté de 5%. Un ménage sur quatre âgé de plus de 65 ans achète ce produit. Chez les moins de 30 ans, ce chiffre n'est que de 4%. Le canal DIS 1 reste de loin le plus important canal d'achat de lapins avec une part en volume de 42%. Ici, le boucher perd du terrain face au supermarché de quartier et au hard discount.