Laura Ferreira Porto
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Laura Ferreira Porto
#8 Suite aux mesures sanitaires, la consommation domestique d'aliments frais en plus a augmenté au détriment de la consommation à l'extérieur du foyer. En 2020, on a acheté 9% d'aliments frais pour la consommation à domicile par rapport à 2019, rapporte le VLAM. Découvrez un aperçu des différentes catégories de notre mini-série. Aujourd’hui : poissons, mollusques et crustacés.
La catégorie totale des poissons, mollusques et crustacés a augmenté de 11% en volume par habitant et de 14% en dépenses par habitant en 2020. Les ventes de mollusques et crustacés surgelés (+ 25%), de préparations surgelées à base de poisson (+ 20%) et de poisson fumé (+ 18%) ont été particulièrement fortes. Les moules étaient 22% plus chères, mais les ventes ont augmenté de 5%. En revanche, les ventes de crevettes grises décortiquées ont chuté (- 30%) en raison d'une disponibilité limitée et de prix plus élevés (+ 31%). Les ventes de poisson frais ont augmenté de 11% en volume par habitant et de 13 % en valeur. Les deux classiques, le saumon et le cabillaud, représentent ensemble plus de la moitié des ventes de poisson frais et cette part se stabilise. Le saumon (+ 18% en volume par habitant) a obtenu de meilleurs résultats que le cabillaud (+ 7%) durant l’année 2020. Après plusieurs années de déclin, le pangasius et la truite ont connu une meilleure année. Dans la catégorie des poissons de la mer du Nord, la limande sole, la baudroie, le bar, le hareng et la sole se sont bien comportés. La plie fraîche, produit le plus vendu dans les pêcheries flamandes, a suivi la moyenne du marché et a augmenté de 11 % en volume par habitant.
Le nombre d'acheteurs et la fréquence d'achat de poisson frais ont augmenté. 69% des ménages belges ont acheté du poisson frais l'année dernière et ils l'ont fait 8,8 fois par an. Le nombre d'acheteurs et la fréquence d'achat de mollusques et crustacés frais ont également augmenté. En 2020, les Belges ont acheté 9,6 kg de poissons, mollusques et crustacés (frais, congelés et transformés - y compris les salades de poisson et les conserves de poisson), pour une valeur de 125 euros.
Dans le panier des viandes, substituts de viande, poissons et volailles, la part des poissons, mollusques et crustacés est passée de 15 à 14%. La part du poisson dans ce panier est plus élevée en Flandre et chez les retraités aisés.
Le canal DIS 1 reste le leader incontesté du marché avec plus de 40% de part de marché. Le hard discount a connu une forte croissance en 2019 et a pu se consolider l'année dernière. Le magasin spécialisé dans le poisson est passé de 9 à 11% de part de marché. Le supermarché de quartier est, sur le long terme, le plus fort contributeur, mais a connu une année difficile en termes de ventes de poisson avec une baisse de 15 à 14%. En Flandre, les magasins spécialisés et le marché, qui a connu une année difficile en raison de la crise sanitaire, sont relativement plus importants pour le poisson frais et le poisson de la mer du Nord.
Cet article a été publié dans l'édition d’avril du Gondola Magazine. Curieux de lire d'autres articles ? Abonnez-vous vite !
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