Serie Vlam : les pommes de terre fraîches transformées en progression

#1 Selon les statistiques collectées par GfK, missionné par Vlam, entre juillet 2018 et juin 2019 les ménages belges ont dépensé 10,8 milliards d’euros en produits frais, soit 1,2% de plus qu’au cours de la période précédente. Au cours des prochaines semaines, nous mettrons en lumière les catégories les plus touchées. Cette semaine : les pommes de terre fraîches transformées.

Entre juillet 2018 et juin 2019, les achats de pommes de terre fraîches ont diminué de 4 % par rapport à la période précédente et se sont élevés à 20,8 kg, soit 23,80 euros par habitant. En raison de la hausse du prix des pommes de terre, les dépenses ont augmenté de 19 %. Le pourcentage d’acheteurs et la fréquence d’achat sont restés stables, mais le volume par achat a encore baissé. Cette tendance à la baisse se manifeste en Flandre, à Bruxelles et en Wallonie ainsi que dans toutes les catégories d’âge. Au premier semestre 2019 cependant, la consommation a légèrement augmenté chez les <30 ans. Les variétés Bintje et Nicola continuent de perdre des parts de marché. La part de la pomme de terre belge reste inchangée : 77%. Le bio progresse, représentant aujourd’hui 5% du volume. La part des supermarchés, en particulier des supermarchés de proximité et du hard discount, augmente au détriment de la chaîne courte.

Les achats de pommes de terre fraîches transformées sont en hausse, de même que celles des produits surgelés, après deux années difficiles. Pour les autres accompagnements, on note le statu quo du riz sec et la légère progression des pâtes sèches. Après la croissance observée en 2018, la consommation à domicile du groupe quinoa/boulgour/couscous s’est stabilisée au premier semestre 2019. Les plats cuisinés frais continuent leur progression, enregistrant une hausse de plus de 3 %.