En ce début d’hiver, nous sommes tous un peu moins en forme que d’habitude. Mais entre coup de pompe ponctuel, fatigue chronique, épuisement nerveux et burn out, il n’est pas toujours facile de savoir où on en est… Prenez quelques minutes pour faire le point.
Dans une société où tout va de plus en plus vite, où l’on court sans cesse après le temps, où il est (presque) devenu impossible de se déconnecter… le risque de burn out est de plus en plus élevé. Et il n’est pas à prendre à la légère. Non seulement pour les travailleurs qui mettent leur santé physique et mentale en péril, mais aussi pour les entreprises à qui l’absentéisme de longue durée lié au burn out coûte de plus en plus cher.
Souffrez-vous (ou êtes-vous proche) du burn out ?
Le burn out se caractérise par de nombreux symptômes. Parmi les plus fréquents, on retrouve :
Sur le plan physique :
- une fatigue persistante;
- des douleurs telles que des maux de dos, des douleurs musculaires, des migraines…
- des insomnies;
- des problèmes digestifs pouvant aller jusqu’aux ulcères d’estomac;
- des infections plus fréquentes dues à une baisse du système immunitaire.
Sur le plan psychologique :
- une démotivation et perte de sens par rapport au travail;
- de l’Irritabilité, colères spontanées, pleurs fréquents;
- des difficultés à se concentrer et des pertes de mémoire;
- l’envie de s’isoler;
- de l’anxiété, inquiétude et insécurité.
Bien sûr, chaque personne et chaque cas est unique. Il se peut que vous ressentiez aussi un sentiment d’échec, une baisse de confiance en vous, des difficultés à exercer un bon jugement voire des pensées suicidaires dans les cas les plus graves.
Que faire si vous pensez souffrir de burn out ?
L’acceptation de votre situation est déjà un grand pas. En effet, la majeure partie des personnes souffrant de burn out sont dans le déni et travaillent encore davantage pour compenser leurs difficultés. Souvent, ce sont les proches qui finissent par tirer la sonnette d’alarme. Reconnaître que vous allez mal est donc déjà primordial.
Une fois que vous êtes conscient de votre état, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant. Celui-ci pourra juger avec vous de la nécessité de consulter ou non un psychiatre. Souvent, un arrêt de travail, voire un traitement médicamenteux, seront nécessaires pour vous en sortir.
L’autre étape, et pas la plus facile, est d’oser en parler à votre hiérarchie. En effet, si vous en êtes arrivé là, ce n’est pas sans raison. Rester trois mois à la maison et revenir après dans une situation professionnelle identique n’est pas la solution. Aussi, même si le sujet reste encore tabou et que personne n’aime reconnaître ses faiblesses, en parler avec votre hiérarchie est nécessaire afin de trouver des solutions et de vous permettre de reprendre le travail du bon pied. Si vous ne vous sentez pas à l’aise d’avoir cette discussion seul avec votre responsable, vous pouvez toujours vous faire accompagner par les Ressources Humaines, par votre business partner ou par la personne de confiance de votre entreprise.
Gondola People
Cet article est tiré de notre site Gondola People. A la recherche d'un nouvel emploi ou d'une nouvelle recrue ?