Publi-reportage “Chez Intermarché, les chefs d’entreprise ne sont pas des numéros”
Intermarché
Une fibre entrepreneuriale doublée d’une soif de challenge. A 33 ans, Kostantin Valassis est à la tête de quatre Intermarché dans la région du Centre-Hainaut et de Charleroi, dont tout dernièrement celui de Couillet, ancien Mestdagh entièrement rafraichi, que l’entrepreneur nous a fait visiter.
Avant de mieux connaitre votre parcours, pourriez-vous nous parler de votre dernier bébé, l’Intermarché de Couillet, rouvert depuis début avril ?
Nous sommes ici dans un ancien Mestdagh, entièrement rénové selon le nouveau concept Intermarché, sur une surface de 2.167 mètres carrés. Nous proposons ce qui fait le succès commercial d’Intermarché, à savoir un univers frais qui représente au moins 50% de la surface de vente en boulangerie, fruits et légumes, boucherie, charcuterie, traiteur, fromagerie, poissonnerie ainsi qu’une offre de crêpes préparées minutes ou encore un bar à soupes. J’ai également apporté ma touche personnelle en mettant l’accent sur la nourriture ethnique, avec des spécialités italiennes et grecques, tant dans le frais qu’en épicerie. J’ai également décidé de mettre en avant l’aspect humain de chaque métier en ouvrant les espaces boucherie, boulangerie ou cuisine. Au départ, je n’avais pas dans l’idée de reprendre aussi vite un autre Intermarché, mais habitant à dix minutes d’ici, je connaissais très bien la zone de chalandise et la situation du point de vente.
Pour vous, l’aventure Intermarché est déjà un second métier. Qu’est-ce qui vous a amené chez Les Mousquetaires ?
J’ai toujours voulu être indépendant et créer ma propre entreprise. Après un master en économie, j’ai eu quelques expériences professionnelles en Suède, en Belgique et en Espagne. Ces expériences m’ont amené en 2021 chez Intermarché, que je connais depuis que je suis adolescent. Mes parents ont en effet créé l’Intermarché de Gosselies (Charleroi). De retour en Belgique, après mon expérience professionnelle à Barcelone, j’ai proposé de travailler pour eux. Je ne suis resté que quelques mois mais c’est à ce moment que j’ai véritablement redécouvert l’univers Intermarché, qui m’a beaucoup plu. Après cette parenthèse, j’ai travaillé durant six ans pour l’entreprise suédoise HGF, qui développe des pièces automobiles. Mon travail était basé principalement sur la négociation et le développement de projet, j’ai alors souhaité revenir chez Intermarché, cette fois-ci en tant qu’adhérent.
Comment avez-vous démarré votre parcours d’adhérent ?
Dans le parcours de recrutement, j’ai tout d’abord rencontré plusieurs adhérents qui m‘ont expliqué leur quotidien durant des rencontres assez conviviales. J’ai passé ensuite quelques jours dans un Intermarché pour découvrir le quotidien d’un magasin et la vie du chef d’entreprise. Ce stage d’observation permet généralement de se conforter dans son choix. Après être passé devant un jury d’adhérents pour valider mon profil et ma motivation, j’ai suivi une formation de cinq mois et demi alliant théorie et pratique. J’ai notamment passé un mois dans un Intermarché pour m’occuper de la gestion quotidienne. Vu que le stage est piloté par d’autres adhérents, on est tout de suite plongés dans le quotidien, on peut se poser les bonnes questions.
Est-il facile de lancer son propre magasin après la formation ?
Il faut nécessairement acquérir des bases, ensuite tout peut s’enchaîner rapidement. C’était mon cas. En 2021, juste après ma formation, j’ai eu l’opportunité de reprendre l’Intermarché de Soignies. Il était déjà aménagé et fonctionnait, mon challenge était de développer le chiffre d’affaires. Je sentais que j’avais l’énergie et je voulais aussi faire mes preuves, en-dehors du cercle familial et de l’activité de mes parents, qui dirigeaient toujours l’Intermarché de Gosselies. J’ai toujours eu une relation privilégiée avec mon père, il est mon premier conseiller depuis le début. C’était une période intense, dans le sens où mon épouse attendait également notre premier enfant.
En trois ans, vous avez repris trois autres Intermarché. Vous avez la folie des grandeurs ?
Ce n’était pas forcément voulu au départ, cela tient plus d’un concours de circonstances. Après le premier Intermarché de Soignies, j’ai eu l’opportunité de reprendre le point de vente de mes parents, à Gosselies. Les collaborateurs de cet Intermarché, qui me connaissaient déjà, m’ont d’ailleurs bien fait comprendre qu’ils souhaitaient que je sois le repreneur. Il est très précieux de savoir qu’on peut déjà compter sur une équipe fiable et motivée. Comme je le disais au début de votre interview, je ne pouvais pas passer à côté de l’ouverture de l’Intermarché de Couillet, qui était donc mon troisième magasin. Quant au quatrième Intermarché, il s’agit du deuxième point de vente situé à Soignies. Là non plus je ne pouvais pas refuser l’offre. Vu que je dirigeais déjà le premier Intermarché de Soignies, il était logique que je m’occupe du deuxième, pour ne pas forcer la concurrence dans une même ville. La gestion de quatre magasins représente une certaine responsabilité mais mon souhait est de rester le plus possible sur le terrain. Il faut savoir qu’en coulisses, mon épouse m’aide énormément, tant pour le côté privé que pour l’aspect administratif de la gestion des magasins.
En plus de votre quotidien, vous êtes également actif en tiers-temps pour Intermarché, ce qui fait partie des valeurs du Groupement. Comment cela s’organise-t-il ?
Comme chaque adhérent, je dédie en effet, si possible, un tiers de mon temps au siège central belge, à Louvain-la-Neuve. J’ai pris la responsabilité de l’achat-vente dans le domaine du frais et de l’ultra-frais (gel, fromage, ultra-frais). Au-delà de la fonction en tant que telle, qui permet par exemple d’apprendre à développer une gamme , ce tiers-temps permet aussi de faire remonter des infos à la centrale et de comprendre les difficultés des uns et des autres. C’est au cours de ce tiers-temps que l’on rencontre les autres adhérents, avec qui on parle beaucoup. Chacun apporte sa vision de terrain, explique la nouveauté qu’il a mise en place dans son magasin, etc. Au fil du temps certains adhérents deviennent de véritables amis.
Qu’est-ce qui vous pousse à poursuivre l’aventure chez Intermarché plutôt qu’une autre enseigne ?
Chez Intermarché, les adhérents ne sont pas des numéros. Tout le monde se connait et chacun se conseille et s’entraide. Intermarché véhicule de vraies valeurs humaines, que cela soit entre les adhérents, au sein du groupe et au sein du magasin. Par ailleurs, Intermarché est le deuxième distributeur en termes de chiffre d’affaires au mètre carré, c’est un atout non négligeable pour toute personne qui souhaiterait tenter l’aventure. On doit sans aucun doute ce succès au nombre de têtes pensantes, c’est ce qui fait la richesse de notre Groupement. Le développement d’Intermarché, avec la récente reprise des magasins Mestdagh, offre énormément d’opportunités pour de futurs adhérents. Pour ma part, je ne souhaite pas forcément étendre mon propre parc de magasins. Mon souhait est de stabiliser ma situation au niveau humain, financier et organisationnel, tout en ayant un vrai impact pour le groupement.
Comme Kostantin Valassis, vous voulez changer de vie ?
Participez à notre afterwork de la création d'entreprise le jeudi 16 mai 2024 à 18h30 à Charleroi.
Informations et inscriptions : https://www.devenir-mousquetaires.be/evenement/afterwork-de-la-creation-dentreprise-11/