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Colruyt Group va un pas plus loin dans son développement de produits bios en lançant en mars un nouvel hamburger aux légumes à base de soja bio belge.
A côté du quinoa ou des lentilles, une autre culture est née encore plus récemment chez nous : le soja. Colruyt Group accompagne par exemple depuis 2018 Simon Colembie, un agriculteur originaire de Kruishoutem (Flandre-Orientale) dans la culture de soja. En octobre 2018, date de la première récolte, Simon Colembie a obtenu pas moins de 2,5 tonnes de soja. Au printemps 2020, l’agriculteur a semé, en plus du soja traditionnel, un hectare de soja bio. L’opération, menée en partenariat avec les instituts de recherche flamands Inagro, ILVO et la KU Leuven, porte ses fruits, souligne Colruyt. “En cultivant le soja chez nous, nous limitons les importations depuis l’Amérique du Nord et du Sud et rendons ainsi le produit plus durable”, souligne le service communication de Colruyt Group. “De plus, étant donné que le soja est riche en protéines végétales, qu’il est nourrissant et très bien assimilable par l’organisme, il constitue un substitut idéal à la viande.” Colruyt Group a donc développé ce nouveau marché en commercialisant depuis 2020 des burgers bio à base de ce soja belge dans les Bio-Planet, en collaboration avec La Vie est Belle. Selon Nathalie Roisin, porte-parole de Coruyt Group, “les produits de La Vie est Belle de Simon Colembie fonctionnent bien. En mars prochain, nous lançons d’ailleurs une référence de burgers aux légumes à base de soja de Simon. Ils seront en vente chez Bio-Planet, mais aussi dans certains magasins Colruyt, lesquels élargissent également peu à peu leur offre bio”. Selon Christine Catrysse, ingénieure agronome, “il y aurait une centaine d’hectares de soja en Belgique”. C’est une goutte d’eau en comparaison aux millions d’hectares de production au Brésil, mais l’objectif n’est assurément pas le même. Si ces cultures ne sont pas amenées à remplacer la pomme de terre, ces nouvelles cultures en Belgique ont dans l’ensemble passé un premier test, celui de trouver un circuit commercial, certes encore relativement confidentiel, mais amené à se développer dans les années à venir. Reste à séduire le grand public, pas seulement le consommateur éclairé.
Cet article a été publié dans l'édition de janvier/février du Gondola Magazine. Curieux de lire d'autres articles ? Abonnez-vous vite !
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