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Unilever tient aujourd’hui sa conférence annuelle dédiée au marketing digital. Selon le Financial Times, qui a pu se procurer le discours du directeur du marketing du géant de l’agroalimentaire, la société devrait s’en prendre à Google et Facebook. Plus concrètement, Unilever s’apprêterait à menacer de retirer ses publicités en ligne si ceux-ci ne parvenaient pas rapidement à mettre un terme au nombre croissant de fake news et propos haineux sur leurs plateformes.
« En tant que l’un des plus grands annonceurs au monde, nous ne pouvons pas tolérer un environnement dans lequel nos consommateurs ne peuvent faire confiance à ce qu’ils voient en ligne ». C’est en substance, selon le Financial Times, le message que devrait faire passer Keith Weed, le responsable marketing d’Unilever, lors de la conférence annuelle consacrée au marketing digital du groupe. Ce message s’adresse tout particulièrement à deux géants de l’online: Google et Facebook.
Keith Weed devrait même enfoncer le clou: « Nous ne pouvons pas continuer à financer une ‘supply chain digitale’ - sur laquelle nous diffusons plus d’un quart de nos publicités - ne valant parfois pas mieux que les égouts en termes de transparence ». Et d’ajouter: « Unilever n’investira pas dans des plateformes ou des environnements qui ne protègent pas nos enfants ou qui créent des divisions dans la société et favorisent la haine et la colère. Nous ne privilégierons l’investissement que dans des plateformes responsables s’engageant à créer un impact positif dans la société ».
Unilever est le second plus grand annonceur au monde. Chaque année, le groupe dépense plusieurs milliards d’euros dans la publicité en ligne. Ses menaces d’arrêter purement et simplement de promouvoir ses produits sur les plateformes de Facebook et de Google si ceux-ci ne parvenaient pas à mettre un terme à la prolifération de fake news et des propos haineux ont donc de quoi être prises au sérieux.
L’an dernier déjà, de nombreuses grandes entreprises s’en prenaient à Google, et plus particulièrement à YouTube, mettant temporairement fin au contrat qui les liait à Google. En cause? Des publicités parfois très mal placées, sur des vidéos extrémistes en tout genre.
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