
Jeroen Willems
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Jeroen Willems
Quatre magasins Carrefour anversois seront fermés ce lundi 31 mars, jour de grève nationale. Les magasins de Schoten, Borsbeek, Schilde et Edegem Molenveld seront fermés entre 8h et 13h, en réponse au projet de Carrefour d’ouvrir certains magasins le dimanche.
La grève nationale du 31 mars touche le retail également. Quatre magasins Carrefour anversois seront en grève ce lundi prochain et n’ouvriront pas leurs portes entre 8h et 13h, rapporte la Gazet van Antwerpen. Il s’agit des hypermarchés de Schoten et Borsbeek et les Carrefour Markets de Schilde et Edegem Molenveld. Les syndicats protestent contre le projet de Carrefour d'ouvrir certains de ses magasins le dimanche, d'embaucher davantage de flexi-jobbers et d'exiger plus de flexibilité de la part de son personnel. En effet, Carrefour avait annoncé le mois dernier vouloir ouvrir le dimanche là où la concurrence le rend nécessaire. “Nous avons soumis aux syndicats cette proposition, ainsi qu'un assouplissement des heures d'ouverture, en pensant à des ouvertures plus tôt. Le travail du dimanche serait volontaire pour les travailleurs. Mais avant cela, nous voulons consulter les syndicats”, avait alors déclaré Regine Van Tomme, porte-parole de Carrefour. Selon Dirk Van den Berg, secrétaire du syndicat ABVV-FGTB, les supermarchés se plient trop aux souhaits des clients. “Le client veut faire ses courses le dimanche, alors le personnel doit travailler le dimanche aussi. Mais pourquoi ? Les supermarchés sont déjà ouverts presque tous les autres jours, souvent jusque tard dans la nuit”, explique-t-il à la Gazet van Antwerpen. “Si les clients souhaitent faire leurs achats la nuit dans un avenir proche, le personnel devra-t-il également venir travailler de nuit ?”, ajoute-t-il.
Aujourd’hui, le syndicat socialiste ABVV-FGTB semble aussi s’opposer à d’autres projets de flexibilisation de Carrefour. “Carrefour veut par exemple introduire l'‘annualisation’ des heures de travail”, explique Dirk Van den Berg, secrétaire du syndicat ABVV-FGTB. Concrètement, cela signifie qu'un employé qui travaille quarante heures par semaine selon son contrat peut travailler cinquante heures une semaine, puis trente heures la semaine suivante. En pratique, c'est bien sûr l'employeur qui déterminera les semaines où l'employé devra travailler davantage et celles où il ne devra pas travailler davantage. Or, les permanents doivent s'occuper de leur famille, ce qui n'est pas le cas des étudiants. De son côté, Carrefour n'en sait pas plus sur les actions planifiées la semaine prochaine. “Malheureusement, nous ne sommes pas en mesure de confirmer aujourd'hui quelles actions pourraient être entreprises ni quel en serait l'impact sur nos clients. Cela sera plus clair lundi”, nous a-t-on répondu.
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