Dans quelques semaines, nous ressentirons également l'impact de la guerre en Ukraine. Selon Silvie Vanhout, Managing Partner de Gondola Academy, des augmentations de prix de 5 à 10 % sont inévitables, et pour certains produits, le surcoût pourrait même atteindre 20 %. On peut également s'attendre à ce que les rayons soient vides et que des magasins doivent fermer leurs portes.

La guerre en Ukraine pose au secteur alimentaire des problèmes qui seront également ressentis par les consommateurs. Les prix vont inévitablement augmenter en raison de la pénurie de certaines matières premières telles que les céréales, l'orge, le seigle et l'huile de tournesol. Cela aura un impact sur toute une série de produits : céréales, bières, boissons chaudes, pâtisserie. Selon Silvie Vanhout (Gondola Academy), il faut s'attendre à des augmentations de prix de 5 à 10 %, voire de 20 % pour certains produits. Ceci amène les détaillants et les fournisseurs à renégocier les prix après avoir déjà tenu des négociations difficiles. Silvie Vanhout le confirme dans le quotidien Le Soir : "Les retailers frappent à nouveau à la porte de leurs fournisseurs car ils trouvent les prix négociés intenables ; aucun supermarché ne veut être le premier à augmenter les prix. Les producteurs font de même. Certains d'entre eux - comme Lotus chez Colruyt Group - refusent même de livrer leurs produits au tarif convenu car ils seraient obligés de vendre à perte, en raison des coûts en hausse."