- Photo-reportage : 17.000 mètres carrés dédiés à la différence
- Franchise : “Il y a toujours de la place pour l'esprit d'entreprise”
- Dossiers : Sauces chaudes, fromage, charcuterie, produits de fin d’année
Il est né il y a près de soixante ans dans l’arrière-cuisine d’un magasin de village, à Kempen. Après une longue carrière dans le retail, Jan Pelgrims est aujourd’hui directeur général de la coopérative Alvo. “Je ne comprends pas pourquoi notre gouvernement ouvre grand la porte aux chaînes de supermarchés étrangères alors que nos propres indépendants sont souvent bloqués.”
C’est depuis Temse, où est établi le siège social d’Alvo, que Jan Pelgrims et son équipe supervisent les 72 supermarchés de la chaîne. Vu la concurrence féroce régnant sur le marché belge il a, comme tout le secteur, plus de travail qu’il n’en faut. Il assure qu’il existe de nombreuses opportunités pour les entrepreneurs indépendants : “Les membres d’Alvo sont des indépendants qui suivent leur propre route mais nous leur indiquons la direction dans laquelle nous souhaitons aller. Nous avons une vision claire des exigences qu’un magasin doit rencontrer pour être rentable. En l’occurrence, nous misons sur les produits frais et l’expérience de magasin. Le meilleur exemple de cette vision est le DB Center de Beernem, un superbe magasin dont toute l’offre tourne autour du frais. C’est précisément dans cette direction que nous souhaitons aller. Continuer d’investir constitue la meilleure manière de grandir. C’est un must. Par le passé, vous pouviez vous passer d’investissements importants pendant 10 à 12 ans. Mais pour rester compétitif aujourd’hui, un magasin doit être revu de fond en comble tous les 6 ou 7 ans.”
D’autres supermarchés misent sur le frais. En quoi êtes-vous différents ?
Avant tout, nous avons trois axes prioritaires : la meilleure qualité, le convenience et l’on-the-go. Par ailleurs, nous nous spécialisons dans nos propres produits de restauration, fabriqués sur place. Notre priorité, c’est l’expérience et l’approche personnelle de l’indépendant. Ce qui explique que nous ayons, à nouveau, scindé le rayon boucherie avec d’une part un service au comptoir où le client est servi selon son souhait et, de l’autre, un rayon libre-service. Nous voulons nous concentrer sur nos assortiments, en pratiquant des prix compétitifs même si nous n’avons pas l’ambition d’être les moins chers du marché.
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