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Producteur basé à Overijse, Ronald Vanderkelen souhaiterait que la viticulture reprenne grâce au dynamisme des jeunes producteurs.
C’est plutôt une bonne année, pour les trois variétés que je cultive : le Bleu Royal et Léopold III et les raisins blancs Paille d’Or. Je vends toute ma production en direct, sans passer par un magasin. Globalement, le prix évolue chaque année, je les vends entre 15 et 20 euros le kilo. Cette culture me prend du temps du mois de mars à octobre. Quand la culture du raisin est finie, je plante des épinards qui, eux, sont commercialisés en magasin.
Je ne peux pas dire que la renommée vient du sol ou de la météo, c’est vraiment une histoire de tradition, qui démarre avec le jardinier Felix Sohie au milieu du 19ème siècle. Au vu de la demande et de l’expertise dans la région, cette culture s’est transmise de génération en génération. Pour ma part, je cultive du raisin depuis 37 ans. Il faut dire que c’est une culture difficile, dans le sens où nous taillons les raisins à la main. Par ailleurs, étant donné que je chauffe mes serres au mazout et au charbon, le coût de production a énormément augmenté depuis la crise en Ukraine. Je chauffe généralement les serres durant les premiers mois de l’année, en janvier et en février principalement, il faut donc surveiller de près ce paramètre.
Je ne pense pas car, premièrement, les producteurs actifs dans le Brabant se comptent sur le doigt d’une main et sont assez âgés. J’ai moi-même 62 ans, je pense prendre ma pension d’ici cinq ans et mes enfants ne souhaitent pas reprendre. Par ailleurs, pour cultiver du raisin, il faut un permis spécifique, il faut donc être motivé. C’est assez paradoxal car je n’ai pas de problème pour vendre mon raisin, notamment parce que l’offre est faible. La viticulture en Brabant pourrait reprendre mais il faut que des jeunes s’y mettent.
Cet article est issu de l'édition d'octobre 2024 du Gondola Magazine. Curieux de découvrir des contenus similaires ? Souscrivez à un abonnement !
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