Si le cube bouillon s’invite dans les placards de la plupart des cuisines et s’octroie de belles ventes chaque hiver, la catégorie connaissait depuis quelques années une baisse de régime. Elle reprend quelques couleurs, notamment en raison d’investissements marketing destinés à développer son potentiel culinaire.  

Le cube bouillon n’est pas le produit le plus disruptif du marché mais il bénéficie de certains atouts. Partie intégrante de nos habitudes culinaires, il se retrouve dans la plupart des armoires de cuisine et sert la majorité du temps pour relever les soupes. “Selon une étude que nous avons commandée, pas moins de 70 % des familles belges achètent des bouillons au moins une fois par an mais ne les utilisent que dans 8 % des recettes potentielles. Le réflexe est présent à 90 % lors de la préparation d'une soupe mais reste à développer pour les autres types de plats”, souligne Thomas Badouin, category manager Knorr pour Unilever. Comme le précise Thomas Badouin, l’axe de développement pour une marque comme Knorr, leader de la catégorie, fut de mettre en lumière le potentiel culinaire du produit. “Pour faire repartir la catégorie vers une courbe positive, nous avons investi voici un an en marketing afin de proposer d’utiliser les cubes de bouillon pour d’autres plats, tels que les spaghettis bolognaise, autant pour la sauce que pour la cuisson des pâtes”, poursuit Thomas Badouin. “Il y a un double avantage : ce plat est un des plus préparés en Belgique et il est cuisiné tout au long de l’année, ce qui permet également d’élargir la fenêtre de commercialisation, qui était jusqu’ici plus spécifiquement concentrée sur l’hiver.” Toujours selon cette même étude, le cube de bouillon serait assez peu populaire auprès des jeunes. “Or, pour la jeune génération, qui recherche justement des alternatives pas chères, faciles et pratiques, nous estimons qu’il peut gagner en popularité auprès de cette cible.”