Le gouvernement flamand n'a pas l'intention, dans les circonstances actuelles, de mettre à disposition des moyens financiers pour le groupe de mode FNG en difficulté. C'est ce qu'a confirmé la Ministre de l'économie Hilde Crevets, qui n'exclut pourtant pas par principe de telles mesures.

Le groupe FNG survivra-t-il à la pire crise de son existence? L'ancien comité de direction a été écarté, après que plusieurs récits aient surgi sur la manipulation des résultats et la mise en place de constructions frauduleuses. On a appris hier que l'autorité boursière FSMA amenait le dossier sur le terrain judiciaire, ce qui complique encore les tractations entre FNG et de possibles investisseurs et bailleurs de fonds. C'est désormais le gouvernement flamand qui n'est pas disposé à assurer la jointure financière. "En tant que Gouvernement flamand, nous ne sommes pas incités à nous précipiter pour offrir un soutien dans ce contexte, sous quelque forme que ce soit," a répondu ce jeudi la Ministre de l'économie Hilde Crevits en commission parlementaire Economie. Elle déclare au même moment ne pas exclure un soutien, mais en se disant "particulièrement, tout particulièrement prudente." FNG n'a encore introduit aucune demande officielle de soutien aux autorités flamandes, mais Hilde Crevits a confirmé l'existence de discussions. La Région flamande a investi plus de 30 millions d'euros dans FNG via la VPM, la société de participation flamande.