- Photo-reportage : 17.000 mètres carrés dédiés à la différence
- Franchise : “Il y a toujours de la place pour l'esprit d'entreprise”
- Dossiers : Sauces chaudes, fromage, charcuterie, produits de fin d’année
Stratégie commerciale revue, category management, recentralisation opérationnelle, communication : plus qu'un plan, une transformation culturelle !
Comme toutes les enseignes d’hypermarchés, Cora est aujourd’hui en plein chantier. Un profond travail de reformulation qui traverse d’ailleurs les frontières : en France, le marché de prédilection de l’hyper, les spécialistes du genre s’acharnent à trouver des pistes fécondes (voir encadré) pour réinventer le modèle de ces très grandes surfaces, et combattre la résignation portée par ce jugement qu’on entend sans cesse tomber sans appel : l’hypermarché serait, si pas encore mort, tout au moins condamné.
Les difficultés de Cora sont bien connues, depuis la confirmation en janvier 2017 d’une réorganisation associant réduction des coûts et mise en place d’un nouveau plan commercial pour retrouver les conditions de la croissance. Enseigne plutôt discrète, tout comme l’est la famille Bouriez qui contrôle le groupe franco-belge Louis Delhaize, Cora communique assez peu en-dehors de ses campagnes publicitaires. Mais cela pourrait changer, car l’entretien que nous ont accordé son Directeur général, Olivier Haller (droite), et son Directeur général exécutif, Cédric Antoine (gauche), montre une véritable volonté de transparence.
Les deux hommes sont de vrais produits d’un groupe auquel ils sont restés très fidèles. Olivier Haller est le patron de Cora Belux depuis 10 ans, après avoir notamment dirigé l’hypermarché luxembourgeois de Foetz. Un point commun avec Cédric Antoine, qui lui succéda à ce poste, et qui fut aussi chargé par le groupe de mettre sur pied Wink, la seule enseigne purement dédiée au Drive en Belgique. Si l’expérience Wink n’a pas pu s’imposer sur le marché belge, le talent de son patron ne faisait aucun doute, et on ne s’étonna pas de le voir rejoindre Cora Belux pour y constituer un tandem destiné à rendre du tonus à Cora. Leurs réponses sont d'ailleurs tellement bien alignées que nous éviterons, dans la transcription de cette interview, d'attribuer spécfiquement les propos entendus à l'un ou à l'autre des managers : la fluidité de lecture devrait en profiter.
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