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L’enseigne de mode Pimkie, propriété de l'Association familiale Mulliez, est sur le marché. Après plus d’une décennie à enchainer les difficultés, l’AFM a finalement décidé de se mettre en quête d’un repreneur pour sa filiale spécialisée dans le prêt-à-porter féminin.
« L'actionnaire actuel recherche une solution actionnariale externe et se donne plusieurs mois pour faire cette recherche et trouver la meilleure solution possible », a confirmé Pimkie à l’AFP ce lundi. L’entreprise compte environ 1.500 salariés pour un peu plus de 300 magasins (dont 232 en propre) répartis dans une vingtaine de pays, dont la Belgique. L’enseigne française réalise un chiffre d’affaires annuel de quelque 200 millions d'euros (2020). Fondée en 1971, Pimkie a connu de premières décennies florissantes avant d’être rattrapée par les difficultés à partir des années 2000, dans le sillage de la crise du textile. Un dirigeant spécialisé dans la gestion d'entreprises en difficulté, en la personne de Philippe Favre, a finalement été nommé au poste de directeur général en janvier dernier, laissant présager une restructuration et des fermetures de magasins. Mais c’est finalement l’option d’un repreneur qui a, semble-t-il, été privilégiée par la famille Mulliez. « Pimkie est donc en vente et il y aurait un cahier des charges: ils ont retiré l'éventualité d'un fonds de pension, ils cherchent un actionnaire qui pourrait redonner un avenir à l'entreprise », a expliqué à l'AFP Karine Therage, responsable de magasin et déléguée syndicale (CFE-CGC). Cette dernière redoute néanmoins que le futur repreneur ne procède lui aussi à des fermetures de magasins.
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