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#8 Le Covid-19 continue d'avoir un immense impact sur nos achats. Pour la deuxième fois consécutive, les dépenses en aliments frais ont été plus élevées qu'avant la crise, selon les chiffres du VLAM. Découvrez les résultats par catégorie dans notre série. Aujourd’hui : le poisson, les mollusques et les crustacés.
Les achats pour la consommation domestique de la catégorie totale des poissons, mollusques et crustacés ont augmenté de 6% en volume et de 10% en dépenses par habitant au cours de la période allant de juillet 2020 à juin 2021. Au cours de la période écoulée, la plus forte augmentation a été relevée dans les préparations à base de poissons frais (+ 27,2%), le poisson frais (+ 13,8%) et le poisson fumé (+ 11%). Les deux classiques, le saumon et le cabillaud, représentent ensemble plus de la moitié des ventes de poisson frais, et cette proportion se stabilise. La part de ces deux classiques est même passée sous la barre des 50% en Flandre. Le saumon reste l’espèce de poisson la plus importante avec une part de 28% en volume. Poisson de l’année 2020, la plie fraîche a progressé, surtout aux deuxième et quatrième trimestres de 2020. Le nombre d’acheteurs de poisson frais est resté stable à 66 acheteurs sur 100, et la fréquence d’achat est passée de 8,5 à 9 fois par an. Au cours de la période juillet 2020 - juin 2021, le Belge a acheté 9,6 kg de poissons, mollusques et crustacés (frais, surgelés et transformés – en ce compris les salades de poisson et les conserves de poisson), pour une valeur de 127 euros.
Avec une part de marché de plus de 49%, la DIS 1 reste le leader incontesté du marché. Après une forte progression en 2019, le hard discount s’est aujourd’hui stabilisé. Deuxième canal le plus important, il représente 27% des ventes de poissons, mollusques et crustacés frais. Les poissonneries spécialisées ont augmenté leur part de marché de 9 à 11% en 2020 et restent aujourd’hui au statu quo. Si le marché traditionnel a connu une mauvaise année 2020, il remonte aujourd’hui à 5% de part de marché. La poissonnerie spécialisée et le marché traditionnel pour le poisson frais sont relativement plus importants en Flandre. Pour le poisson de la Mer du Nord (dont le cabillaud), ces deux canaux prennent 45% des ventes pour leur compte, et sont ainsi plus importants que la DIS 1 (31% de part de marché).
Cet article a été publié dans l'édition de novembre/décembre du Gondola Magazine. Curieux de lire d'autres articles ? Abonnez-vous vite !
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