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#7 Le Covid-19 continue d'avoir un immense impact sur nos achats. Pour la deuxième fois consécutive, les dépenses en aliments frais ont été plus élevées qu'avant la crise, selon les chiffres du VLAM. Découvrez les résultats par catégorie dans notre série. Aujourd’hui : les produits laitiers.
Au cours de la période juillet 2020 - juin 2021, les dépenses en produits laitiers (+ 5%) ont suivi le rythme de la hausse des dépenses alimentaires et ont atteint un chiffre d’affaires de 3,13 milliards d’euros. En termes de volume, le lait de consommation est la catégorie de produits laitiers la plus importante avec une part en volume de 53,5%. En termes de dépenses, c’est le fromage, en forte croissance, qui est la catégorie laitière la plus importante avec une part de marché de 46,3%. En ce qui concerne les autres produits laitiers, on observe une nouvelle hausse dans la consommation domestique de yaourts, de crème et de desserts frais, tandis que le beurre et la glace voient une stabilisation après la forte poussée de la période précédente.
La consommation domestique de fromages, qui accusait un léger fléchissement avant la crise du coronavirus, a de nouveau connu une progression de 4,9%, après une hausse de 8% au cours de la période précédente. Les fromages à pâte molle arrivent en tête, leur part en volume passant de 19,8 à 21,1%. Les fromages belges progressent aussi, moins fort toutefois que le marché total du fromage. Cette part des fromages belges est plus élevée en Flandre et est restée au statu quo à une part de marché de 20%.
Après l’augmentation de 5% de la consommation domestique de lait de consommation au cours de la période juillet 2019 - juin 2020 (surtout en raison du premier confinement), la hausse se poursuit en douceur (+ 1,6%) au long de la période juillet 2020 - juin 2021, pour atteindre 45,4 litres par habitant. Dans le lait de consommation, les marques belges s’en sortent relativement bien depuis la crise du coronavirus, et la part en volume du bio a elle aussi progressé ces deux dernières années (jusqu’à 3,2% en volume). La proportion du lait de consommation par rapport aux substituts du lait diminue légèrement chaque année et atteint aujourd’hui 90,3%. Contrairement à ses résultats pour l’alimentation fraîche dans son ensemble, le hard discount ne gagne pas de part de volume pour le lait de consommation.
Cet article a été publié dans l'édition de novembre/décembre du Gondola Magazine. Curieux de lire d'autres articles ? Abonnez-vous vite !
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