- Photo-reportage : 17.000 mètres carrés dédiés à la différence
- Franchise : “Il y a toujours de la place pour l'esprit d'entreprise”
- Dossiers : Sauces chaudes, fromage, charcuterie, produits de fin d’année
Lorsque l’on pense ‘e-commerce’, les premiers noms nous venant à l’esprit sont bien souvent étrangers: qu’il s’agisse de Zalando, de Bol.com, de Coolblue ou d’Amazon. Pourtant, les webshops belges ne cessent de gagner du terrain. C’est ce qui ressort du Baromètre e-commerce, une initiative de The House of Marketing, en collaboration avec SafeShops.be.
The House of Marketing et SafeShops.be se sont basés sur les données fournies par les Payment Service Providers (PSP) et n’ont pris en compte que les commerçants en ligne assujettis à la TVA belge, quelle que soit le moyen de paiement (carte, modules bancaires, PayPal, ..). L'étude a été réalisée grâce à la contribution du CCV, Ingenico, Sisow, Wordline, Multisafepay, Europabank, Mollie et Icepay. Ensemble, ils représentent 90% du volume des transactions en Belgique. « Nous avons étudié ce que les e-commerçants belges vendent et non ce que les Belges dépensent en ligne, comme le fait par exemple BeCommerce » nous explique Greet Dekocker, Managing Director de Safeshops.be.
Le Baromètre e-commerce montre que le marché de l'e-commerce belge se développe à 5 milliards, soit une augmentation de 22% par rapport à 2016 ou de 907.000 euros. Le nombre de commerçants en ligne a également augmenté d’un quart à près de 15.000. 3% des marchands en ligne belge sont responsables de 86% du chiffre d'affaires réalisé en Belgique. 15% des boutiques belges parviennent à réaliser plus de €100.000 de chiffre d'affaires. Pour les start-ups 6% - dans la première année de leur lancement – est en mesure d'atteindre plus de €100.000 de volume des transactions.
En 2016, 3096 nouveaux marchands en ligne en Belgique se sont ajoutés. Cela correspond à une augmentation de 26% par rapport à 2015. Le nombre total de marchands en ligne s’élève ainsi à près de 15.000.
« Ce sont des résultats très positifs et il y a encore des meilleures nouvelles. Les commerçants en ligne belges saisissent des parts de marché de leurs collègues étrangers », poursuit Filip Vandegehuchte. « Là ou en 2015, 50% des dépenses e-commerce partaient à l'étranger, nous constatons que en 2016 cela a diminué à 46%. ».
« Nous sommes très heureux des résultats de ce Baromètre e-commerce. Combiné avec le nombre croissant des dépenses de consommation, les chiffres indiquent que le commerce électronique en Belgique se renforce. Nous ne pouvons que nous en féliciter » conclut Greet Dekocker.
Vous voulez tout savoir sur l'actualité du secteur (Magazine), nos événements (Society) ou nos formations (Academy)?
Abonnez-vous à nos newsletters: