L’entame du plan de restructuration de Mestdagh n’empêche en rien le groupe de voir plus loin et de poursuivre son expansion. Guillaume Beuscart, CEO du groupe Mestdagh, s’est livré à l’exercice de l’interview dans les colonnes de nos confrères de La Libre Belgique. Morceaux choisis…
Malgré le plan de restructuration annoncé le 7 mai dernier, Mestdagh poursuit son expansion. Le retailer a ouvert deux nouveaux Carrefour Market franchisés, en octobre à Anderlecht, et en novembre à Ghislenghien, portant le nombre de magasins à 85. « Nous avons toujours la ferme volonté de nous développer à Bruxelles et en Wallonie avec l’objectif d’ouvrir deux ou trois points de vente par an. La Flandre est moins dans notre ADN, notre culture carolo » déclare Guillaume Beuscart, CEO du groupe à nos confrères de La Libre Belgique. « On n’a pas vocation à faire de l’expansion pour de l’expansion et on sera très attentif à la viabilité à long terme de ces points de vente ».
Guillaume Beuscart note également que les 33 magasins affiliés enregistrent une belle croissance, contrairement aux magasins intégrés qui perdent du terrain. « D’où cet indispensable plan de restructuration, parce que l’organisation du travail n’a pas été adaptée et que les investissements nécessaires n’ont pas été faits » explique-t-il aux journalistes de La Libre.
Ouverture le dimanche
Le CEO revient également, dans les colonnes de nos confrères, sur l’ouverture dominicale prévue dans le plan de restructuration. Celle-ci entrera en vigueur dès le 6 janvier, de 8h à 12h, dans les points de vente intégrés, à l’exception des magasins situés dans des centres commerciaux. « Elle se fera sur base volontaire pour le personnel » poursuit-il. « Si, sur cette base de volontariat, nous n’avons pas assez de personnel, nous ferons appel à du personnel extérieur via des contrats week-end, voire, en dernier recours, à des étudiants. Les franchisés, eux, ouvrent déjà le dimanche, devenu le premier jour en termes de chiffre d’affaires (jusqu’à 20%) ».
Proximité
Parallèlement, il évoque son intérêt envers la formule Express, qui ne fait aujourd’hui pas partie du contrat de master franchise qui le lie à Carrefour. « On devra un jour en discuter. Mais avant de penser à d’autres formats, le groupe Mestdagh doit se remettre en forme » précise Guillaume Beuscart.
Livraison verte
Enfin, toujours dans La Libre Belgique, le CEO du groupe Mestdagh évoque l’e-commerce et les investissements qu’il souhaite y affecter: « J’aimerais aussi que l’on teste et que l’on investisse, dans les deux ou trois ans qui viennent, dans la livraison à domicile, en intégrant la contrainte écologique via des véhicules et vélos électriques. Aller livrer des personnes âgées qui habitent près du magasin, ça crée du lien social et de la satisfaction chez les clients ».