iStock
- Photo-reportage : 17.000 mètres carrés dédiés à la différence
- Franchise : “Il y a toujours de la place pour l'esprit d'entreprise”
- Dossiers : Sauces chaudes, fromage, charcuterie, produits de fin d’année
iStock
Le baromètre annuel de Test-Achats montre une nouvelle perte du pouvoir d’achat des ménages en 2022, annonce l’association de consommateurs ce mardi. « La crise actuelle a renforcé encore un peu plus les inégalités. »
Comme chaque année depuis 2018, le baromètre annuel de Test-Achats analyse la capacité des ménages à faire face à leurs dépenses quotidiennes. L’indice global de l’association de consommateurs tient compte de six grands domaines : le logement, les soins de santé, l’alimentation, la mobilité, les loisirs et l’éducation. Sans surprise, la cuvée 2022 du baromètre confirme la tendance d’une baisse de pouvoir d’achat, et ce dans tous les domaines confondus. Il s’agit de la deuxième année consécutive que l’organisation constate une baisse de son indice, qui est passé de 53,7 en 2021 à 52,1 en 2022.
Les principaux secteurs d'activité pour lesquels les ménages ont éprouvé des difficultés financières l’an dernier ont été l'alimentation (+ 7%), le logement (+ 6,1%) et la mobilité (+4%), tandis que les dépenses les plus difficiles à assumer ont concerné l'électricité, le gaz et l'eau (+ 9,6%), les produits d'épicerie (+ 9,5%) ou encore la viande et le poisson (+ 8,6%).
Test-Achats s’inquiète par ailleurs du fait qu’il s’agit de la quatrième année consécutive que la proportion des ménages déclarant avoir de grandes difficultés financières s’accroit. Entre 2021 et 2022, celle-ci est passée de 4,7% à 5,4, soit une augmentation de 0,7 %. De plus, la proportion des ménages témoignant de difficultés financières ponctuelles a, elle, bondi à 53,3% l’an dernier contre 49% un an plus tôt. Enfin, 50,2% des consommateurs s'attendent à une détérioration de leur situation financière en 2023. « Notre baromètre montre que la crise actuelle a renforcé encore un peu plus les inégalités, les familles les plus touchées par la perte de pouvoir d’achat étant les familles monoparentales, les familles dont un membre a perdu un emploi et les ménages basés à Bruxelles », résume la porte-parole de l’association, Julie Frère. C’est pourquoi Test-Achats réitère sa demande pour l’ancrage structurel du tarif social basé sur les revenus, ainsi que le maintien d’un taux de TVA à 6% sur les produits alimentaires de base.
Vous voulez tout savoir sur l'actualité du secteur (Magazine), nos événements (Society) ou nos formations (Academy)?
Abonnez-vous à nos newsletters: