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Deliveroo entend modifier le mode de calcul de rétribution de ses coursiers. A Londres, ceux-ci ne voient pas d’un bon oeil cette décision.
Une centaine de coursiers londoniens de Deliveroo ont fait grève jeudi dernier. Ceux-ci protestent contre le nouveau mode de calcul de leurs revenus qui devrait être prochainement appliqué dans la capitale britannique. Jusque là, les coursiers de Deliveroo touchaient 7 livres (8,1 euros) par heure + 1 livre par livraison (1,2 euro). Mais la start-up souhaite désormais faire machine arrière et rétribuer ses coursiers 3,75 livres par commande (4,4 euros). Certains coursiers en ont profité pour dénoncer un manque de sécurité, demandant notamment des lumières de signalisation lorsqu’ils roulent la nuit.
Selon les livreurs, ce nouveau calcul a pour seul but de les inciter à aller plus vite pour permettre un maximum de commandes. Ils craignent en outre une baisse de leur rémunération. Avec une moyenne estimée de 20 livraisons par jours, les coursiers devraient gagner 75 livres par jour, soit une cinquantaine de livres après soustraction des dépenses non couvertes par la société (téléphone, essence, assurances, …). L’annonce de cette phase de test salarial fait suite à la levée de fonds de quelque 275 millions de dollars (250 millions d’euros).
The Department for Business, Energy and Industrial Strategy est intervenu durant le week-end en rappelant à Deliveroo son obligation de respecter le minimum légal de 7,20 livres par heure, forçant la start-up à donner la possibilité à ses livreurs de sortir du programme de test.
La start-up se défend de son côté en affirmant que ce nouveau calcul n’a pour but principal que d’offrir davantage de flexibilité à ses livreurs. Selon elle, les coursiers devraient toucher 2,1fois plus que leur salaire actuel au moment des heures de repas, et une dizaine de livres supplémentaires sur le total de la journée.
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