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Colruyt Group peine à trouver un accord avec les syndicats sur le test qu’il souhaite mener en matière de travail de nuit. En conséquence, le projet, qui devait débuter en janvier 2019, est reporté. Une information de L’Echo.
Le groupe Colruyt aimerait mener un test sur le travail de nuit en vue de soutenir la croissance de ses activités en ligne. A l’origine, le test devait débuter dès le mois de janvier dans neuf magasins et concerner quatre à cinq personnes qui y travailleraient de 17h à minuit. Pour rappel, de nombreuses commandes Collect & Go sont assemblées dans les entrepôts de Zaventem et Erpe-Mère, mais une partie reste réalisée en magasins. Un problème pour Colruyt, qui ne souhaite pas déranger les clients dans leurs courses. D’où ce test visant à rendre possible le travail de nuit. Mais les syndicats ne l’entendent pas de cette oreille…
Une réunion rassemblant syndicats et direction était initialement prévue ce mardi 11 décembre. Mais celle-ci a été reportée, explique un porte-parole du groupe à L’Echo. « Nous cherchons une nouvelle date pour une réunion en janvier. Ce qui signifie que nous voulons au préalable arriver à un accord avec les partenaires sociaux ».
Les responsables syndicaux ne sont pas opposés à l’idée de façon générale, mais le sont aux conditions demandées par la direction. « Deux points de fracture doivent trouver des solutions, faute de quoi il n’y aura pas d’avancée : un sursalaire acceptable et au moins égal au secteur et à ce qui est pratiqué dans l’entreprise à partir de 18h (50%) et une plage horaire n’allant pas au-delà de 22h » déclarent les syndicats. Jusque-là, la direction propose en effet une prime de 30%, prime jugée insuffisante.
Selon Filip Lemberechts, permanent au syndicat libéral cité dans L’Echo, le projet devrait plutôt commencer en mars… « Le mois de janvier devient compliqué pour la mise en place de la phase-test » indique-t-il. « Ce qui n’est pas une mauvaise affaire en soi: il ne faut pas agir dans la précipitation ». Le test devrait toutefois bel et bien avoir lieu avant la fin de l’année 2019. « C’est à ce moment en effet qu'expire une mesure transitoire rendant possible le travail de nuit dans le commerce en ligne » note L’Echo.
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