Trois choses que vous avez manqué durant le webinaire gratuit avec Fons Van Dyck

Jeudi dernier, le troisième webinaire gratuit de la Gondola Society a eu lieu avec le grand expert Fons Van Dyck, PDG de Think BBDO. Vous n'avez pas eu le temps d'y assister ? Pas de problème. Nous allons vous donner un aperçu des trois faits les plus importants.

Crise économique

Selon Fons Van Dyck, les gens doivent être conscients que cette pandémie ne se résume pas seulement à une crise sanitaire. Bien que l'aspect sanitaire soit désormais au premier plan, dans un an, lorsque cette crise sanitaire sera contenue, il faudra considérer que nous sommes confrontés à une crise économique et sociale. Sur le plan économique, il s'agit de la plus grande crise depuis la Grande Dépression des années 1930. Selon le Financial Times, la crise du 2e trimestre de cette année entraînerait même la perte de 195 millions d'emplois dans le monde. Les consommateurs sont également conscients que la situation est grave. Les gens sont peut-être maintenant inquiets pour leur santé (56 %), mais c'est surtout l'aspect économique qui les inquiète vraiment (70 %). Il n'a jamais été aussi important de bien gérer la crise pour éviter une catastrophe économique.

Comment faire face à la crise ?

Mais comment les entreprises peuvent-elles au mieux faire face à cette crise à court terme ? Selon l'expert en marketing, nous devrions nous rendre en Chine pour faire des suppositions. Le pays qui a d'abord été durement touché, qui semble maintenant être du bon côté, se redresse progressivement. Néanmoins, même maintenant que les mesures ont été réduites, les achats ont un aspect différent de ce qu'ils étaient avant la période de couronnement. Selon Fons Van Dyck, pour répondre à ce changement de comportement des consommateurs, il est avant tout important que les marques fassent preuve de beaucoup de sympathie. Après tout, les gens ont besoin de connexion en période d'isolement et de distanciation sociale.  Et cette empathie peut avoir plusieurs facettes. Dans un premier temps, il est important que les marques et les organisations soutiennent et rassurent les gens. Dans une prochaine phase, lorsque les consommateurs commenceront à s'habituer à la crise, les marques devront regarder la crise avec un clin d'œil. L'humour est le moyen de faire face à la crise, mais les marques doivent l'aborder de manière très prudente. Dans une troisième phase, les retailers et les marques doivent proposer des solutions concrètes.

Un autre aspect qui est important selon Fons Van Dyck ? Impliquer le client en répondant réellement à ses questions et en prenant les mesures adéquates. "Donc, restez en contact avec les clients encore plus qu'avant, mais restez fidèle à votre positionnement en tant que marque dans votre communication avec le client", explique-t-il. Après tout, la communication d'une marque autour de la crise doit être en accord avec le message que la marque a apporté toutes ces années. Par exemple, si une marque est connue pour sa sécurité, elle doit continuer à véhiculer cette image. En d'autres termes, les marques doivent traiter avec les clients de manière intelligente. Le style et le ton sont importants à cet égard. C'est encore plus vrai dans un moment où les gens sont en état de choc et se posent encore des questions.

Changer les comportements de consommation

Bien qu'il soit encore trop tôt pour savoir à quoi ressemblera l'ère post-crise, il est déjà clair qu'elle ne sera plus jamais la même. Et cela se manifeste, entre autres, par un changement de comportement des consommateurs. Une étude belge montre que 73 % des consommateurs restent fidèles à leur marque de confiance, mais que plus de 25 % d'entre eux se tournent vers d'autres marques. Selon Fons Van Dyck, cela est dû non seulement au fait que les marques classiques ne sont plus disponibles en raison du comportement de stockage des clients, mais aussi parce que les consommateurs achètent désormais différemment, notamment des raisons financières.

En outre, selon Fons Van Dyck, cette crise va accélérer la fin des moyens de paiement classiques. Notre société évolue plus que jamais vers une société sans monnaie. Après tout, en ces temps de crise, tout le monde est presque obligé de payer par carte. Une autre tendance qui se poursuit ? Acheter davantage en ligne, et cela vaut également pour la nourriture et les boissons. Selon Fons Van Dyck, cette crise signifie va accélérer certaines tendances qui se dessinaient déjà avant. Et cela a un impact important sur la façon dont les gens achètent et vivent. Ces tendances, les entreprises doivent y répondre pleinement.