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Avec le championnat d'Europe de football et - si tout va bien - le retour de la liberté de se réunir, c'est un été tout particulier qui s'annonce, y compris pour le marché des boissons alcoolisées.
Sommes-nous comme 1920 en à la veille de nouvelles "années folles", une décennie pleine de gaieté et de célébrations, comme certains le prédisent ? Il sera prudent d'attendre avant d'en décider. Tout le monde ne ressent pas l'impact de la crise de la même manière, certains doivent se serrer la ceinture et n'ont pas trop l'humeur à la fête. Il est en revanche certain que la fin de la pandémie exercera un sérieux impact sur la manière, le lieu où nous consommerons, et en quelle quantité. Un relâchement de la pression – sous forme de joyeuses sorties au bar ou au restaurant – est plus que probable. Une enquête menée en mai par Comeos a déjà établi que les Belges ont l'intention de consacrer plus de dépenses à tout ce qui leur a le plus manqué pendant la pandémie : une visite dans un bar ou un restaurant, une excursion ou un voyage. La consommation d'alcool, qui s'est faite principalement à domicile au cours des derniers mois, va largement se reporter sur l'hôtellerie et la restauration. Même sous la pluie, les gens se sont rendus en grand nombre sur les terrasses quand elles ont rouvert en mai. Ceci aura un impact sur les ventes dans les magasins et les supermarchés. Chez Carrefour, la porte-parole Siryn Stambouli indique que l'enseigne s'attend à une baisse de 20 % dans la catégorie des spiritueux. "Mais même dans ce cas, nous serons toujours au- dessus des ventes de 2019".
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