Il n’y aura finalement pas de relance des activités européennes d’Esprit, rapporte le curateur de l’enseigne. Quelque 1 300 emplois seront donc supprimés. Mais des négociations sont en cours avec deux parties désireuses d’acquérir les droits de la marque pour l’Europe.

2024 n’est définitivement pas un bon cru pour la chaîne de magasins de vêtements Esprit. Depuis ce printemps, l’enseigne a multiplié les aveux de faillite dans les différents pays d’Europe où elle était implantée, dont la Belgique et les Pays-Bas. Et si la chaîne de vêtements a bien essayé de trouver des repreneurs pour ses activités européennes, l’opération semble avoir échoué. Conséquence : quelque 1.300 emplois seraient supprimés, ont rapporté plusieurs médias allemands. L’entreprise est actuellement en pourparlers avec deux parties désireuses des racheter les droits de la marque Esprit en Europe. L’une d’entre elles aurait l’intention de relancer l’enseigne à une date ultérieure, alors que l’autre prévoirait une poursuite des activités européennes à une échelle beaucoup plus réduite. L’identité des acquéreurs potentiels et les marchés sur lesquels l’entreprise poursuivrait ou non ses activités ne sont pas encore connus. Le curateur d’Esprit a souligné que la chaîne avait tout mis en œuvre pour conserver le plus grand nombre d’emplois. « Notre objectif a toujours été de faire en sorte que les différentes branches d’Esprit puissent poursuivre leurs activités sous un nouveau propriétaire et de sauver ainsi le plus grand nombre d’emplois. Malheureusement, nous devons nous rendre compte que toutes les parties intéressées ne sont pas prêtes à prendre ce risque entrepreneurial sur un marché toujours très tendu, ou seulement dans une mesure très limitée », ajoute Esprit.