#3 La crise du coronavirus et le confinement ont eu un impact important sur ce que nous mangeons. C'est ce que montre une étude qualitative et quantitative du Vlam : les Belges cuisinent eux-mêmes et plébiscitent les produits locaux. Cette semaine, coup d’œil sur les produits biologiques.
La crainte d'être infecté est bien présente dans la tête des consommateurs et la durée des courses est plus longue en raison des diverses mesures sanitaires mises en place. Ces observations jouent en effet un rôle sur la façon dont nous faisons nos achats. Les consommateurs se rendent moins souvent au magasin et achètent de plus grandes quantités à la fois. L'étude montre que les Belges ne considèrent pas leur comportement d’achat comme un comportement dit “de stockage”. Ils disent qu’ils veulent acheter suffisamment de marchandises pour tenir une semaine.
Les produits frais sont en hausse. En mars et avril 2020, par exemple, nous avons enregistré une augmentation hebdomadaire des achats de produits alimentaires frais : 17% en moyenne en valeur. En semaine 12 et 13 en particulier, la croissance des produits frais est supérieure à la croissance totale des produits alimentaires et d'entretien (FMCG). Au début du confinement (semaine 11), nous observions des caddies pleins, dont le bio a légèrement moins profité (+ 22% pour les produits de grande consommation et + 18% pour le bio). À partir de la 15ème semaine, la croissance des dépenses est légèrement inférieure à la moyenne du marché total et suit la même tendance. Toutefois, il est frappant de constater que le bio reste supérieur au marché total en termes de fréquence d'achat. Ainsi, en temps de coronavirus, le bio est acheté plus fréquemment.
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