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L’année dernière, le commerce en ligne a généré un chiffre d’affaires de 5,62 milliards d’euros, soit 6,44% du chiffre d’affaires total du commerce. Cela représente une augmentation de 15% par rapport à l'année précédente. Toutefois, la concurrence étrangère se montre, selon Comeos, 'impitoyable'.
En 2014, le Belge a acheté davantage et plus souvent en ligne. Le chiffre d’affaires du commerce en ligne a progressé de 15% et représente désormais 6,44% du chiffre d’affaires total du commerce belge. "Pour les magasins physiques, ceci ne constitue pas forcément une évolution négative : les commerçants qui ont aussi créé leur propre webshop peuvent récupérer une partie de leur perte en ligne", soutient Comeos.
"Notre étude annuelle sur l’e-commerce nous apprend que pas moins de 86% des clients en ligne privilégient les webshops dont le nom leur est déjà familier", souligne Dominique Michel, CEO de Comeos. "Un magasin physique inspire en effet la confiance. L’année dernière, de nombreux commerçants classiques ont dès lors entamé un mouvement de rattrapage, en développant leur magasin en ligne, en réduisant les délais de livraison, en améliorant leurs services,… "
Concurrence voisine
"Les problèmes structurels auxquels le commerce est confronté sont accentués en ligne et ont un impact direct", prévient Dominique Michel. "Notre coût salarial est 20 pour cent plus élevé qu’aux Pays-Bas, nous ne pouvons pas préparer les commandes la nuit si bien que nous livrons de facto plus tard qu’à partir des pays voisins, et il est beaucoup plus compliqué de faire appel à du personnel supplémentaire lors des pics d’activité. Dans ces conditions, c’est souvent peine perdue."
Toujours selon Comeos, 42% des dépenses en ligne des Belges se seraient envolées à l'étranger, soit dans des webshops étrangers, soit vers des commerçants belges opérant à partir de l'étranger. "l s’agit d’une hausse de 71 pour cent par rapport à 2012. L’année dernière, nous avons donc perdu 2,4 milliards d’euros et raté l’occasion de créer 8.302 emplois", soutient Dominique Michel.
Comeos espère que la promesse de permettre le travail de nuit dans la logistique propre au e-commerce, d'abaisser les charges salariales pour les bas salaires et d'autoriser plus de flexibilité sera tenue.
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