Intermarché by Mestdagh
- Photo-reportage : 17.000 mètres carrés dédiés à la différence
- Franchise : “Il y a toujours de la place pour l'esprit d'entreprise”
- Dossiers : Sauces chaudes, fromage, charcuterie, produits de fin d’année
Intermarché by Mestdagh
Carrefour Belgique demande à la Cour des Marchés de suspendre et d’annuler la décision de l'Autorité belge de la Concurrence d’autoriser la reprise de l’ensemble des magasins Mestdagh par Intermarché. Selon le retailer, 18 magasins posent un réel problème en matière de position dominante.
Au début de l’année, les 87 magasins Mestdagh qui opéraient sous la bannière de Carrefour sont passés sous pavillon Intermarché. Une opération d’envergure dans le paysage du retail belge francophone qui a été approuvée par l'Autorité belge de la Concurrence, mais que conteste Carrefour Belgique. Le retailer a donc introduit un recours devant la Cour des Marchés afin de suspendre et d’annuler en partie cette décision. « Dans certaines régions, le rachat de Mestdagh par Intermarché renforce considérablement la présence de ce dernier et sa part de marché, ce qui tend à créer une situation de position dominante », explique la porte-parole de Carrefour, Siryn Stambouli. « Une telle situation peut être néfaste, voire dangereuse pour le pouvoir d’achat des clients, notamment parce que les prix pratiqués en magasin pourraient moins tenir compte de la concurrence, celle-ci étant moins présente. »
Au total, ce sont 18 magasins sur les 87 repris par Intermarché qui posent problèmes aux yeux de Carrefour. « L'Autorité belge de la Concurrence doit se rendre compte de cette situation de position dominante. C'est crucial pour maintenir une part de marché qui soit bien répartie dans les régions en question », poursuit Siryn Stambouli, qui souligne que l’intention de Carrefour n’est en aucun cas de faire capoter l’ensemble du rachat par Intermarché. L'enseigne était d'ailleurs en quelque sorte elle-même partie prenante de l'opération puisqu'elle en a profité pour céder les parts qu'elle détenait dans l'entreprise wallonne. « La solution que nous proposons, comme cela se fait régulièrement dans pareils cas de figure, c’est de demander que les magasins qui sont concernés par cette situation de forte présence soient revendus à une autre enseigne qu’Intermarché. Cela permettrait d’équilibrer la présence des différents retailers et d’éviter une position dominante d’un seul acteur dans certaines zones de chalandises », conclut la porte-parole. Une décision finale dans ce dossier est attendue pour le courant du mois de mai ou juin prochain.
Vous voulez tout savoir sur l'actualité du secteur (Magazine), nos événements (Society) ou nos formations (Academy)?
Abonnez-vous à nos newsletters: