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Les fabricants introduisent de plus en plus de restrictions pour les consommateurs désireux d’effectuer des achats en ligne. C’est ce que révèle une étude à grande échelle menée dans les États membres européens. Près de la moitié des commerçants se voient imposer des restrictions de la part des fabricants. Comeos, la fédération belge du commerce et des services, entend aujourd’hui tirer la sonnette d’alarme.
L’étude a été menée l’année dernière par la Commission européenne auprès de 1.800 entreprises dans 28 États membres. Elle avait pour objet de vérifier si le consommateur peut également réaliser facilement des achats de biens et services en ligne. Tous les secteurs ont été analysés, de la mode aux voyages, en passant par l’électronique.
64% des fabricants ont ouvert leur propre magasin en ligne. L’intégration verticale est la plus poussée dans les produits cosmétiques et les soins de santé, 85% des fabricants possédant leur propre webshop. Le secteur des sports et des activités de plein air arrive en seconde position avec 83%. Et les producteurs du secteur de la mode figurent à la troisième place puisqu’ils sont 78% à avoir ouvert leur propre magasin en ligne.
« Les fabricants créent de plus en plus souvent des systèmes de distribution sélectifs. La moitié des fabricants qui le font disent ne plus accepter des acteurs en ligne purs dans leur réseau. Les fabricants imposent également des exigences injustifiées » soutient Comeos. Près de la moitié des détaillants (42%) indiquent qu’ils se voient imposer des limitations de prix par les fabricants et 20% d’entre eux déclarent qu’ils ne peuvent plus vendre par le biais de certaines plateformes.Il existe également des restrictions relatives à la vente en dehors des frontières nationales, certains contrats de distribution limitant ce type de vente. La Belgique figure à la deuxième place parmi les pays les plus sévèrement touchés par le phénomène. Dominique Michel, CEO de Comeos : « Nous ne voyons aucune objection à ce que les fabricants se meuvent de plus en plus sur notre terrain, mais nous ne pouvons accepter qu’ils abusent de leur position de force pour concurrencer les détaillants et les éjecter du marché. »
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