Le retail français gaspillerait 14% des produits alimentaires, déclare Les Echos. Un chiffre qui correspond au marché belge. Heureusement, le nombre de campagnes anti-déchets a considérablement augmenté au cours des trois dernières années.
Connaître l’importance du gaspillage alimentaire en Belgique est relativement fastidieux car tous les maillons de la chaîne sont concernés. Quelques indicateurs permettent d’avoir une idée générale de la situation. La FAO, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, indique que l’Europe est la deuxième région du monde où le gaspillage alimentaire est le plus répandu, juste derrière l’Amérique du nord, mais devant l’Asie industrialisée et l’Amérique latine. Un chiffre en particulier révèle l’ampleur de la situation : un tiers du volume destiné à l’alimentation humaine serait jeté… ce qui représente 1,3 milliard de tonnes par an ! Des aliments sont donc mis à la poubelle lors des récoltes, du traitement, du transport, de la vente en grande distribution et bien évidemment lors de la consommation.
Quelle proportion concerne plus directement le secteur de la grande distribution ? Selon un récent article du journal français Les Échos, la grande distribution génèrerait pas moins de 14% du gaspillage alimentaire total, tous acteurs confondus donc. Gageons qu’en Belgique, ce pourcentage devrait être relativement similaire. Selon une étude d’Ipsos, toujours en France, le nombre d’actions anti-gaspillage dans ce même secteur aurait augmenté ces trois dernières années, ce qui s’expliquerait notamment par une loi, en vigueur en France depuis février 2016, qui empêche une enseigne de jeter de la nourriture. En Belgique, une récente étude annonce qu’environ 350 kilos d’aliments seraient jetés par personne et par an. Des chiffres qui feraient de notre pays l’un des plus mauvais élèves européens…
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