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La Banque mondiale a rendu ce jeudi 28 mars son rapport quant aux prix alimentaires. Dans celui-ci, on remarque que bien que les prix alimentaires aient décliné depuis le pic de l'été, ceux-ci restent proches de leur niveau record. La Banque mondiale estime en outre que ces prix élevés pourraient pousser les plus démunis à la "malbouffe" et l'obésité.
«La persistance de prix alimentaires volatils et élevés n’a pas seulement des conséquences sur la famine et la sous-nutrition mais également sur l’obésité qui pourrait augmenter dans un contexte de prix élevés où les populations choisissent des aliments moins chers», souligne la BM.
Les prix alimentaires mondiaux ont baissé entre octobre et février de 4% (le blé: -11%, le sucre: -10%) suite à une demande plus faible sur les marchés de céréales et une amélioration des conditions de récoltes hivernales. Néanmoins ils restent à un niveaux très élevé. Ils ne sont en effet inférieurs que de 9% aux niveaux historiques d'août 2012.
Les conditions climatiques en Argentine, en Afrique du Sud et en Australie font planer un doute sur la production dans les prochain mois. La Banque mondiale rappelle en outre que le nombre d'adultes en surpoids était estimé à 1,48 milliard en 2008 et estime que ce chiffre pourrait être de 2,16 milliards en 2030. «Le surpoids n’est pas une épidémie qui se limite aux pays riches», affirme la Banque mondiale, qui souligne que 50% de la population mondiale en surpoids réside dans neuf pays, dont les Etats-Unis et l’Allemagne mais aussi la Russie, la Chine et le Mexique.
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