Laura Ferreira Porto
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Laura Ferreira Porto
Le documentaire controversé de Netflix, Seaspiracy, a suscité une vague de réactions indignées sur la toile. La question de savoir si le documentaire représente fidèlement l'impact environnemental de la pêche porte à discussion, mais la véritable interrogation est de découvrir si le marché des substituts de poisson peut de ce fait être stimulé.
Tout d'abord, les faits : nous consommons de plus en plus de poisson et il s’agit là d’une vérité internationale. Il y a quelques années, selon un rapport de L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, sa consommation représentait 16,6% de la consommation mondiale de protéines. Toujours selon l'organisation, ce pourcentage ne fera qu'augmenter dans les années à venir. En soi, c'est une bonne nouvelle puisque le poisson est bon pour la santé. Cependant, la surpêche constitue une menace et le poisson d'élevage, qui représente une part croissante de la consommation, n'est pas sans risque en raison de la présence éventuelle de produits chimiques. Pour toutes ces raisons, diverses organisations - dont le Conseil supérieur de la santé - recommandent de ne manger du poisson qu'une ou deux fois par semaine. Le documentaire Seaspiracy, disponible sur Netflix, donne un autre argument dans ce sens : l'impact environnemental supposé négatif de la pêche. Le documentaire suscite une vive controverse, mais il pourrait inciter les consommateurs à consommer davantage de substituts de poisson.
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