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Le premier semestre 2022 n’a pas forcément été festif pour les alcools en magasin, plus ou moins tous segments confondus. Il faut dire que la catégorie ressort d’un bon cru 2021 et que l’inflation mélangée avec la baisse du pouvoir d’achat n’offre pas un cocktail des plus savoureux.
On dit toujours qu’une des clés de la réussite pour une marque est d’arriver à déceler la prochaine tendance tout juste avant les concurrents. L’adage se vérifie lorsqu’on navigue en eaux calmes, ce qui n’est plus le cas depuis le début de l’année 2020. L’heureux hasard a fait qu’à partir du début de l’année 2020, la balance a plutôt penché en faveur de la catégorie des alcools, qui a suivi la trajectoire de nombreuses autres catégories. Avec un canal de l’horeca en partie – ou en totalité – fermé, l’augmentation du temps libre pour certains consommateurs et l’apparition des fameux apéros en ligne, les ventes en retail avaient plus que tenu la forme, avec des croissances de plus de 10 à 20%. Depuis le début de cette année 2022, les chiffres NielsenIQ confirment que le vent a tourné : - 6,36% en valeur pour le segment des alcools et spiritueux sur l’année écoulée (chiffres arrêtés au 2 août dernier), essentiellement due à une baisse des volumes (- 6,04%).
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