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Dans le sillage de la crise covid et du déclenchement de la guerre en Ukraine, l’inflation s’est rappelée au bon (ou plutôt au mauvais) souvenir des consommateurs et des retailers. Mis sous pression de toutes parts, ces derniers se retrouvent contraints, sans doute plus que jamais, de faire preuve d’adaptabilité/adaptation.
Depuis l’été dernier, mois après mois, l’inflation n’a eu de cesse de grimper, et les produits alimentaires sont loin d’avoir été épargnés. + 10%, + 12%, + 15%, + 17%... Cela faisait de nombreuses années que les chiffres rapportés par Statbel, l’office belge de statistique, n’avaient plus été aussi impressionnants, même si ceux-ci tendent désormais à se stabiliser. Cette hausse brutale des prix a fatalement engendré des modifications dans les comportements de consommation. Un exemple parlant ? Les marques de distributeur n’ont sans doute jamais été aussi populaires qu’aujourd’hui. “Nous avons observé un fort basculement vers les private labels dans bon nombre de catégories, en particulier celles pour lesquelles le consommateur est obligé de continuer à acheter”, confirme Tom Penninckx, client business partner chez NielsenIQ. “Et dans le même temps, certaines autres catégories souffrent énormément. Je pense notamment à celles qui pourraient être qualifiées de ‘produits de luxe’ comme le saumon, le champagne, etc. Bref, des articles qui ne sont pas vraiment nécessaires et plutôt coûteux. Et il en va de même dans les catégories non-food qui ne sont pas indispensables. Là, le consommateur ne va pas forcément arrêter d’acheter, mais il va acheter moins.”
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