Croustico
- Photo-reportage : 17.000 mètres carrés dédiés à la différence
- Franchise : “Il y a toujours de la place pour l'esprit d'entreprise”
- Dossiers : Sauces chaudes, fromage, charcuterie, produits de fin d’année
Croustico
Après une année 2021 tourmentée, la boulangerie en grande distribution connaît une reprise timide en raison du contexte économique. Les tendances d’achat et certains segments offrent toutefois quelques signes d’embellie.
La crise sanitaire ne fut pas forcément positive pour le secteur du bake-off, bien au contraire. Précisons d’abord : nous parlons ici des pains, viennoiseries et snacks déjà préparés et cuits ensuite quelques minutes dans les fours des magasins. Depuis dix ans, le bake-off avait connu un incroyable développement et fut même l’une des locomotives du food-retail, tant du côté des magasins de proximité que des grandes surfaces : les produits chauds et frais, l’odeur ou encore le prix ont poussé les consommateurs à délaisser leur boulanger de quartier pour l’offre rapide et qualitative du supermarché. Douche froide au début de l’année 2020, date du premier confinement, où les consommateurs ont drastiquement réduit leur nombre de visites en magasins. L’effet stockage, qui avait offert des pics de ventes à de nombreuses catégories, a pour finir peu servi aux produits frais, y compris les produits de boulangerie. Signalons, en plus, la méfiance face aux produits en vrac (pour raisons d'hygiène) et le regain d’intérêt pour le pain fait à la maison et pour les commerces locaux, dont les boulangeries. Au pic de la crise sanitaire, c’est surtout le pain préemballé qui tirait son épingle du jeu. Quasi trois ans après le premier confinement, la pilule est-elle désormais avalée ? Pas vraiment, puisque le secteur du bake-off fut confronté à un autre facteur de taille : la crise économique, entre autres liée à la guerre en Ukraine. Parmi toutes les entreprises alimentaires, le secteur de la boulangerie est certainement l’un de ceux qui souffre le plus de la hausse des factures d’énergie. En parallèle, les matières premières ont elles aussi grimpé en flèche. On pense en premier lieu à la farine, directement liée au contexte de la guerre, mais également au beurre, aux œufs ou encore au sucre. Pour toutes ces raisons, l’année 2022 n’est pas l’année tant attendue de la vraie reprise, au mieux, certains acteurs observent un retour au niveau de 2019.
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