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#1 Selon le Vlam, les dépenses en aliments frais au deuxième trimestre 2020 ont augmenté de 22% par rapport au même trimestre l'année dernière, et ce, suite aux mesures sanitaires. Le hard discount profite donc de la forte croissance du food-retail. Pendant 4 jours, découvrez notre mini-série sur le sujet. Aujourd’hui : la croissance en raison de la crise sanitaire.
La crise sanitaire a un impact énorme sur les achats alimentaires dans le food-retail. Les gens ont moins consommé en-dehors de chez eux suite à la fermeture temporaire de l’Horeca, l'accent a été mis sur le travail à domicile, le chômage économique a été instauré, sans oublier la mise en place des bulles sociales et des autres mesures de relance. Sur base de ce constat, les dépenses en produits alimentaires frais ont atteint 591 millions d'euros au deuxième trimestre 2020, soit 22 % de plus qu'au même trimestre 2019. Cet impact est également visible pour la période totale de juillet 2019 à juin 2020. Les dépenses en produits alimentaires frais ont augmenté de 6,6 % pour atteindre un montant total de 11,5 milliards d'euros, alors que les années précédentes ont connu une stabilisation. Au cours de cette période, les ménages belges ont dépensé 26,6 milliards d'euros dans la catégorie totale des produits de grande consommation, à savoir les aliments, les boissons, les articles ménagers et les articles de soins, soit 5,4 % de plus que lors de la période précédente. Le marché des produits frais a donc dépassé la moyenne du marché.
La crise du coronavirus a eu un impact positif évident sur les ventes au détail de produits alimentaires, mais pas sur le nombre de visites dans les magasins, qui continue de baisser. Depuis 2009, plus de 50 moments d’achat ont été perdus sur le marché des produits frais. Le nombre annuel de visites dans les magasins est désormais de 131, soit 3 de moins qu'au cours de la période précédente. Le canal le plus touché par la diminution du nombre de visites dans les magasins est le magasin spécialisé. Dans ce canal, le nombre de visites a diminué de moitié depuis 2009. Les autres canaux tels que l’e-commerce et la livraison à domicile restent limités sur le marché des produits frais. Les ventes directes à la ferme ont gagné beaucoup de terrain pendant la crise, même si cette part de marché reste modeste : 1 %.
Cet article a été publié dans l'édition d’octobre du Gondola Magazine. Curieux de lire d'autres articles ? Abonnez-vous vite !
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