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Pet store
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Dominique Soenens
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Sur une surface de quelque 900 m², la chaîne d’animaleries Maxi Zoo a ouvert un nouveau concept sur la très fréquentée Boomsesteenweg à Aartselaar. Un format XXL qui offre un assortiment plus large que les autres magasins et un espace beaucoup plus moderne et spacieux. François Valdivieso, country manager, nous fait visiter les lieux.
François Valdivieso entre dans le magasin d’Aartselaar avec à ses côtés Cooper, un labrador noir qui bondit d’enthousiasme. “Il aura un peu de mal avec toutes les tentations qui s’offrent à lui, mais il saura résister”, assure le country manager Belgique. Tentations pour les animaux mais aussi pour les humains... Car ici, on trouve de tout, pour toutes sortes d’animaux de compagnie : chiens, chats, rongeurs, poissons, poules, chevaux, etc. Le magasin est plus spacieux, plus frais et plus moderne que les autres, avec une alternance de béton coulé et de couleurs bois. L’assortiment est très large. “Nous avons ici entre 20 et 30 % plus d’UGS que dans un Maxi Zoo ordinaire. L’alimentation est généralement à l’arrière du magasin, et c’est également le cas ici. À l’avant, vous trouvez toutes sortes de jouets ainsi que des produits d’impulsion. Le planogramme est très bien pensé, offrant aux clients une bonne vue d’ensemble dès qu’ils franchissent les portes. Ils peuvent quasiment voir tous les rayons. Nous développons nous-mêmes la moitié des produits que nous commercialisons. Nous faisons partie de Fressnapf, une entreprise allemande qui possède 1.800 animaleries en Europe. Cela nous donne l’avantage de l’échelle. Mais nous avons aussi des marques A. Nous proposons absolument tout, depuis les produits d’entrée de gamme jusqu’aux marques premium les plus chères.”
Nous avons encore très peu de magasins à Bruxelles et en Wallonie, mais cela va changer. Nous ambitionnons de devenir un acteur national.”
Les lapins rongeurs
Pour exposer cette large gamme de produits, la superficie du magasin a été portée à près de 900 m², contre 500 à 600 m² pour les magasins classiques de l’enseigne et de 300 à 350 m² pour les magasins situés en ville. L’expérience est le maître mot de la nouvelle formule XXL, explique François Valdivieso, qui a déjà occupé diverses fonctions chez Ahold Delhaize et Delhaize, où il a notamment été vice-président Belux et vice-président du marketing.
Il nous conduit au fond du magasin, devant une cage en verre dans laquelle deux lapins blancs grignotent consciencieusement. Un grand panneau ‘rongeur’ renseigne le coin où les trouver : les clients qui possèdent un lapin, une souris ou un cochon d’Inde voient donc immédiatement où se rendre. “Nous avons aussi un coin aquariums car ceux qui souhaitent investir dans un aquarium ont besoin de venir dans un magasin spécialisé pour se rendre compte de visu.” Deux magasins belges - à Turnhout et Waregem - disposent d’un centre de toilettage. “Dans nos magasins allemands, nous avons développé un service baptisé Docteur Maxi Zoo, un vétérinaire numérique que les clients peuvent contacter en cas de problème. Pour le moment, ce service n’existe qu’en Allemagne mais il est appelé à être déployé dans d’autres pays, dont la Belgique.” C’est avec ce type de service que Maxi Zoo entend faire la différence. L’expertise et les conseils sont essentiels pour aider les clients. “Nous investissons beaucoup dans notre personnel. Nous recrutons généralement des passionnés d’animaux de compagnie qui sont capables d’aider et de conseiller au mieux les clients. Nous avons développé en interne un programme de formation spécifique pour tout notre personnel. Selon la fonction, il dure entre un et trois ans. C’est un investissement conséquent. Nous voulons être l’employer of choice. Nos magasins sont intégrés, ce qui signifie qu’il est possible de faire carrière dans l’entreprise, chose beaucoup plus compliquée voire impossible dans un magasin franchisé. En effet, comment devenir directeur de magasin quand on travaille pour un indépendant ? Chez nous, il y a beaucoup plus d’opportunités de carrière, en dehors des magasins. Vu la faible rotation, j’en conclus que nos collaborateurs apprécient le cadre de travail”.
Gondola Magazine
Cet article est issu de l'édition d'octobre de Gondola Magazine. Curieux de découvrir d'autres contenus similaires ? Souscrivez à un abonnement !
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