Une partie du personnel de chez Inno est temporairement au chômage technique. Il semblerait que le magasin soit en difficulté à cause du fait que les consommateurs dépensent moins en raison du Covid, de l'inflation et de la guerre en Ukraine.
Les vendeurs de chez Inno resteront au chômage technique jusqu'au 1er mai, en raison des ventes décevantes des magasins de l’enseigne. « Dans les centres-villes, nous remarquons que les consommateurs restent à l'écart à cause du Covid. Les gens évitent toujours de s'asseoir trop près les uns des autres. À cela s'ajoutent l'inflation et la hausse des prix de l'énergie, qui appellent davantage à la prudence au niveau du comportement d'achat, ainsi que la guerre en Ukraine », explique Martine Baetslé, responsable de la communication externe de la marque. « C'est pourquoi nous faisons appel au chômage temporaire prévu par le gouvernement afin de maintenir l'emploi à plus long terme. » Inno ne souhaite pas divulguer le nombre de personnes temporairement sans emploi, mais affirme que la direction examine chaque semaine les ventes enregistrées. « C'est sur cette base qu'il a été décidé que le personnel de vente reprendrait le travail à partir du 1er mai », précise Martine Baetslé. La chaîne a connu des moments très difficiles au cours des deux dernières années en raison de la pandémie. Mais même avant le Covid, les syndicats s'inquiétaient déjà de la pérennité d'Inno. Aujourd'hui, on craint un impact majeur. Inno a profité de la crise pour repenser certains de ses magasins sur base d’un nouveau concept comprenant plusieurs univers, chacun disposant de sa propre atmosphère, en plus d'autres services. Ainsi, à Liège, Anvers et Bruxelles, on peut également trouver du café, des smoothies frais et des jus de fruits dans les succursales Inno.
